Pour répartir
Tous ces maux
Dont on veut se départir
En vue d’un bien-être
Auquel a droit tout un chacun
Et afin de pouvoir être
Simplement quelqu’un.
Sauf que nos élans punitifs
Toujours nous ennuient,
Car trop normatifs
Comme les couleurs de la nuit.
Il y a aussi que le doute
Tout enquiquinement l’exacerbe
Et que ce qu’on redoute
Nous rend acerbe.
Mais puisqu’
Il le faut
Et puisqu’
Il nous en faut
De ces mots
Écrits,
De ces maux
Proscrits,
Pour ne plus s’inventer
Des excuses,
Il vaut mieux s’éventer
Des pensées qui nous accusent.
Ainsi peut-on se compromettre
Et nos désirs, de se délier,
Au moyen des lettres
Qu’on cherche à relier.
Enfant, on se voyait à genoux
Et en plus, obligatoirement docile.
Aujourd’hui, on les sait juste derrière nous
Ces images imposées propres à une vie difficile.
Nadagami