Le capuchon d’un stylo :
Élan altérable,
On se croit sur un îlot.
Qu’avons-nous à dire?
La main tient l’objet
Qui cherche à contredire
L’idée que suggère le sujet.
Après quelques lignes écrites,
Au départ sans visée préconçue,
Des pensées vite proscrites
Et dont on n’aura aucun aperçu.
En fait, il y en a un qui... Lequel?
Celui associé au mensonge
Qui conduit à l’image de laquelle
Sont tirées les explications d’un songe.
Dehors, le printemps
Qui transforme le paysage
En fort peu de temps
Tout en bronzant les visages.
Vaut-il mieux s’extasier
Plutôt que se taire?
Et d’entendre : « Tel le brasier,
En nous la chaleur à extraire ».
S’échappe donc la main
Qui tient le stylo à bille
Sans songer à demain
Pour éviter les idées qui torpillent.
De cette façon, on les chasse,
Les maux, ainsi que l’impatience,
Quoique surtout on pourchasse
Des chimères dans le silence.
Parfois aussi on se demande...
Parfois??? Disons plutôt
« Souvent! », sans commande
Automatique actionnée plus tôt.
Nadagami