Valsant sans qu’aucun ne prenne de retard
Parmi tous ceux que tout un chacun entoure
Et qui, chutant, se combine aux mêmes alentours.
Légèreté de la descente,
De ces longues fuites intrigantes,
Que dessinent les flocons sans couleur
Échappés depuis une indescriptible hauteur.
Depuis le solstice, à la retenue l’hiver se voue.
Avec le jour, un peu de neige en ce matinal rendez-vous.
Nuages et sommets montagneux s’entremêlent
Alors que la ligne d’horizon s’emmêle.
Tantôt, dehors on ira pelleter
Cette neige, depuis les hauts parachutée,
Qui, en hiver, nous fait maugréer lorsque redevenue gouttes d’eau,
Le temps trop doux empêchant alors la formation des cristaux.
Aujourd’hui,
Tandis qu’encore et toujours il nous instruit,
Le froid rude nous épargne de sa repoussante présence
Étant donné qu’il se refuse d’être débordant d’intransigeance.
Donc, pas de bibitte
Ni non plus de pluie, qui en hiver est maudite,
Avec en prime une saison de la neige qui s'affiche douce.
En somme, rien ne nous incite pour qu’on la repousse.
Depuis tôt ce matin, toujours la neige s’abat,
Silencieuse, légère et sans dégât.
Il n’empêche que de vivre avec elle
Nous contraint à toujours avoir près de la porte une pelle.
Tranquillement, s’extirpent les éoliennes
De la grisaille depuis quelques jours quotidienne.
La neige toujours tombe
Et à l’appel de la légèreté féérique de sa chute, on succombe.
Depuis la cuisine, le regard scrutant les étendues enneigées,
Il est décidé que bientôt dans la neige nos pieds vont plonger.
Mais avant de filer dehors, à laver il y a la vaisselle
Qui, depuis le comptoir, nous appelle.
Nadagami