Et l’apprentissage d’une nouvelle écriture;
Apprendre en vue de la maîtrise d’une écriture
Et l’apprentissage, le décrire.
Ché pas trop.
Le temps toujours passe, s’écoule
Alors qu’il nous entraîne, et nous pousse, et nous conduit.
Mais ché pas trop quand même.
Et on lit,
Loin de notre lit.
La poésie, on pensait connaître.
Sauf que c’est après-demain qu’on devait naître.
En fait, ce n’est pas nous,
Mais bien elle, la poésie, qui se noue
À nos mains dont les doigts enfoncent
Des touches pour que des portes sans arrêt on défonce.
Voyons!
Nous, on n’a rien demandé.
Absolument rien, voyons!
Pourquoi devrions-nous nous amender?
Les mots nous piquent;
On panique.
Mais cette façon d’écrire qui consiste à balancer
Des séries d’images comme si elles défilaient sur un écran de télé.
Des émotions?
Oui, il s’en dégage.
Mais sans arrêt aussi, du tiraillage
Qui toutefois, comme par magie, fait monter des émotions.
Et c’est violent :
La peur,
Une torpeur;
Très violent.
Mais la vie est violence,
Et insolence.
Ché pas trop encore.
Mais je continue parce que chaque mot me ramène sur le bord.
Nadagami