Et sans que ce ne soit la fin.
En fait, c’est tout le contraire
Et loin d’être extraordinaire.
Toujours est-il que
Et sachant que,
Subrepticement
Et alors que souffle le vent,
Dehors il fait tempête.
En dedans, c’est à peine si le mauvais temps nous embête
Tandis qu’un voisin
(Juste avant la tempête, en avait-il vraiment besoin?)
Dégage l’entrée de sa cour
Au volant d’un véhicule motorisé et articulé assez court,
Sorti on ne sait trop d’où,
Pour repousser la neige déjà au sol un peu partout.
Il n’empêche qu’en ce moment fort il neige
Et que le vent ne s’allège.
La visibilité est réduite
En raison de la poudrerie qui est produite.
Tantôt on sortira,
Comme si c’était pour honorer un contrat.
C’est bien d’écrire,
Mais dehors aussi il faut qu’on y transpire,
Même s’il fait tempête
Et qu’en plus la vélocité du vent nous embête.
D’ici qu’on y aille toutefois,
Encore une fois,
Comme en ce moment même, on tape :
Chaque ligne étant une étape
À franchir
Et de laquelle par la suite il faut nous affranchir,
Guidé que nous sommes par la naïveté
Et entraîné par un besoin de créativité.
Dehors, il neige.
Sur la page, il arrive que les mots nous piègent.
Nadagami