Encerclent le village, tout en refusant de se dissiper,
Des nuages blancs, chargés d'une froideur moite,
Accrochés au sol toujours imprégné de la chaleur des mois sans neige.
Une lune, à moitié visible,
Tente de s'extraire de la lumière du jour
Mais, trop lente, est finalement avalée
Par la masse gris blanc en pleine expansion de fines gouttes d'eau.
Et tandis que nos pas nous ramènent au point de départ de la randonnée,
Sans raison apparente le brouillard se dissipe comme il s'est formé,
Obligeant ainsi le soleil montant à s'arracher du temps brumasseux
Pour mieux éclairer, au milieu d'un champ, un hangar en butte au temps.
Photos : Marthe Bernier
Texte : Daniel verret