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Je regarde le temps, Tout en souhaitant que ce même temps Me regarde pour autant Que s'envole mon temps. Dès lors, le regard du temps Pour deviner celui qui suivra Repousse au loin mon temps Inapte à voir ce qui s'ensuivra. Je regarde le temps, En viens à devenir ce temps Mais, d'un si inhabile regard tant Je crains perdre à tout jamais mon temps. |
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Le temps fait, passe, défait et repasse;
La neige, au sol, tantôt couvrira tout;
Les grands froids partis voilà des mois préparent leur retour;
Seule, l'épinette regarde le temps, l'emplit, l'exhibe, sans le perdre.
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Étonnement!
Il est tard et deux mains se placent en position pour taper.
D'habitude à cette heure-là, l'ordi est éteint.
Pas ce soir.
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Serait-ce le temps qui, fuyant par le bout des doigts,
Cherche à enfoncer les touches d'un clavier d'ordi?
Ou encore, ne serait-ce pas plutôt répondre à une insondable volonté
Que de laisser libres deux mains agir à leur guise?
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Il est tard.
C'est inhabituel.
Non! ce n'est pas le temps qui tape.
Mais, c'est possiblement le temps qui force les doigts à taper.
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Le temps fuit.
Les journées déboulent.
Les jours sont de plus en plus courts,
De même que les nuits.
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Daniel verret