On ne sait trop dans quoi on s’embarque.
On tond pour la première fois le fond d’une cour qui
Il n’y a pas si longtemps était fauchée.
C’est n’importe quoi au début.
On finit par faire le tour de la cour.
Le nombre de jours qu’il a fallu pour tondre au grand complet,
On ne s’en souvient pas.
Mais ça nous a coûté un moteur d’une vieille tondeuse à gaz.
Une fois la cour arrière tondue en entier,
Il faut recommencer puisque ce qu’on a tondu repousse.
On recommence donc.
Avec le temps, le foin d’hier s’est mis à ressembler à du gazon.
Ensuite, on plante : une année, quatre arbres;
L’année suivante, deux arbres.
Après, des fleurs; par la suite, encore des arbres et aussi des fleurs.
En même temps, une fois par semaine, on tond.
Tout cela en élaguant ce que la nature a semé au hasard et
Qui sert de clôture.
Il y a aussi le jardin qui gagne en superficie
Et qu’il faut sarcler.
Toujours est-il que ça fait plus de dix ans
Qu’on s’investit dans l’entretien de la cour arrière.
Mais cette année il y a, du moins me semble-t-il, du nouveau :
Les oiseaux.
Oui, les oiseaux qui sont fort nombreux et conséquemment,
Se diversifie la variété des chants qui nous signalent leur présence.
Peut-être qu’avant c’était comme cela,
Parce que des oiseaux il y en a toujours eu,
Et que je ne m’en rendais pas compte
Qu’il y en avait autant.
Pourtant, ça fait des années que je m’intéresse aux oiseaux,
Que je cherche à les identifier et à me souvenir de leur nom.
Et cette année, il me semble qu’il y en a plus que par le passé.
Par ailleurs, en début d’été on a assisté à un grand changement :
Le merle d’Amérique, depuis tout le temps grand patron de la cour,
S’est fait botter le derrière par un moqueur roux jamais vu auparavant.
Et il y a aussi le nombre de chats,
Qui vont et viennent dans la cour, qui a augmenté.
Les oiseaux les attirent et en même temps,
Le nombre de suisses et d’écureuils est tombé à zéro.
Mais il semblerait que pendant toutes ces années passées
C’est comme si, sans le savoir, on avait préparé le terrain
Pour que viennent s’y reproduire de plus en plus nombreux des oiseaux,
Tels ces jaseurs d'Amérique depuis peu de retour dans la cour.
Et la semaine passée j’ai aperçu, du moins je le crois, des roselins.
Mais je ne suis pas certain.
Si tel est le cas, ce sera des nouveaux venus.
Et la famille de s'agrandir.
nadagami
On tond pour la première fois le fond d’une cour qui
Il n’y a pas si longtemps était fauchée.
C’est n’importe quoi au début.
On finit par faire le tour de la cour.
Le nombre de jours qu’il a fallu pour tondre au grand complet,
On ne s’en souvient pas.
Mais ça nous a coûté un moteur d’une vieille tondeuse à gaz.
Une fois la cour arrière tondue en entier,
Il faut recommencer puisque ce qu’on a tondu repousse.
On recommence donc.
Avec le temps, le foin d’hier s’est mis à ressembler à du gazon.
Ensuite, on plante : une année, quatre arbres;
L’année suivante, deux arbres.
Après, des fleurs; par la suite, encore des arbres et aussi des fleurs.
En même temps, une fois par semaine, on tond.
Tout cela en élaguant ce que la nature a semé au hasard et
Qui sert de clôture.
Il y a aussi le jardin qui gagne en superficie
Et qu’il faut sarcler.
Toujours est-il que ça fait plus de dix ans
Qu’on s’investit dans l’entretien de la cour arrière.
Mais cette année il y a, du moins me semble-t-il, du nouveau :
Les oiseaux.
Oui, les oiseaux qui sont fort nombreux et conséquemment,
Se diversifie la variété des chants qui nous signalent leur présence.
Peut-être qu’avant c’était comme cela,
Parce que des oiseaux il y en a toujours eu,
Et que je ne m’en rendais pas compte
Qu’il y en avait autant.
Pourtant, ça fait des années que je m’intéresse aux oiseaux,
Que je cherche à les identifier et à me souvenir de leur nom.
Et cette année, il me semble qu’il y en a plus que par le passé.
Par ailleurs, en début d’été on a assisté à un grand changement :
Le merle d’Amérique, depuis tout le temps grand patron de la cour,
S’est fait botter le derrière par un moqueur roux jamais vu auparavant.
Et il y a aussi le nombre de chats,
Qui vont et viennent dans la cour, qui a augmenté.
Les oiseaux les attirent et en même temps,
Le nombre de suisses et d’écureuils est tombé à zéro.
Mais il semblerait que pendant toutes ces années passées
C’est comme si, sans le savoir, on avait préparé le terrain
Pour que viennent s’y reproduire de plus en plus nombreux des oiseaux,
Tels ces jaseurs d'Amérique depuis peu de retour dans la cour.
Et la semaine passée j’ai aperçu, du moins je le crois, des roselins.
Mais je ne suis pas certain.
Si tel est le cas, ce sera des nouveaux venus.
Et la famille de s'agrandir.
nadagami