Sarclage

​Souffle la brise,
Dansent les branches.
On s’en va dehors
Pour un tour à rebours de la cour.
 
À rebours?
À reculons.
Z’êtes sérieux?
Non!
 
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Il est difficile
De suivre l’actualité
Qui tend surtout
À favoriser le sensationnalisme
 
Et de rapporter sur notre blogue
Ce que nous vivons ici
Sans trop mêler
Cette actualité à notre quotidien.
 
Peut-être
Décrochons-nous trop.
Mais il y a que l’indécence de la surmédiatisation
Provoque chez nous un durcissement du coeur.
 
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Il vente d’est
Sous un ciel gris.
La forte chaleur
S’en est allée.
 
Les branches emmitouflées des feuillus
Révèlent le passage irrégulier d’un vent très léger
Qui en même temps soulève et rabaisse en discordance le branchage
Pour ensuite l’abandonner toutes feuilles pendantes.
 
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On a sarclé.
La terre était mouillée.
On a sarclé.
Que de problèmes on a réglés!
 
Ils auraient dû faire ceci et non pas cela.
Et lui, non mais, il se prend pour qui?
Être à leur place, j’te dis que je ne me gênerais pas!
Avoir su... Ouin!
 
Puis à un moment donné,
Notre marmonnage
Est devenu redondant.
On s’est alors tu.
 
Et voilà que tout à coup
On s’est mis à voir,
Non pas seulement à regarder,
Mais bien à voir la terre du jardin.
 
D’avoir les deux mains
Dans la terre mouillée
Nous a fait
Du bien.
 
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Nadagami