Dehors,
Un début de journée d’hiver
Qui sent le printemps.
On décide de profiter du temps magnifique qui s’annonce
Pour tailler
Des arbres,
Tous fruitiers.
Chaussés de raquettes
Et armés
De sécateurs de toutes les grandeurs,
On escalade,
Un peu maladroitement
(Des raquettes on n'en chausse pas tous les jours),
Les bancs de neige
Qui ceinturent l'aire de stationnement.
Le temps est magnifique :
La lumière du soleil accompagnée d'effluves de chaleur
Se répand sous un ciel bleu
Et au-dessus de la blancheur de la neige
Que le vent a désertée.
Et de nous attaquer à l'émondage
Des cerisiers sauvages.
On est bien.
En raison de l’épaisse couche de neige,
Nul besoin d’escabeau et encore moins d’échelle pour atteindre,
À l'exception de quelques-unes,
Les branches les plus hautes.
L’éblouissante lumière du soleil
Inonde la cour arrière.
Sans précipitation
Mais sans pour autant nous traîner les pieds,
Debout sur l’épais couvert de neige,
On va d’un arbre à un autre
Tout en profitant du beau temps
Qu’il fait.
On roule ainsi
Jusqu’à ce que,
Sous le soleil de midi,
Sonnent les cloches de l’église.
On poursuit afin de compléter la taille du prunier.
Résonne le son des moteurs des motoneiges qui se rapprochent.
Il y a la brasserie artisanale tout près.
Et nous, après avoir tout ramassé, on mangera quoi pour dîner?
nadagami