Qui, entre les quatre, suscite les comparaisons.
Nous, et ce n’est pas rien puisqu’on insiste,
En compagnie d’Adrien à tout cela on assiste.
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Il pleut.
On file branleux.
Il n’empêche
Qu’on se dépêche.
Temps maussade,
Le moral tout en cascade.
Des nuages, des gouttes;
Des toitures, l’eau dégoutte.
Sur les vitres, l’eau fuit.
À s’encabaner on est réduit.
On lit, on cherche.
La tête dans l’ordi, c’est là qu’on crèche.
Le temps passe.
L’automne se surpasse.
Pour s’occuper toutefois, il y a toujours la maison,
Peu importe les saisons.
Nous accompagnent, souvent et même trop, les souvenirs
Qui ne cessent en plus de revenir.
Temps passé,
Tristesse difficile à chasser.
C’est juste qu’on ne comprend pas
Pourquoi, en tant que réalisation de soi, on a fait si peu de pas.
Il est vrai qu’on a cherché à comprendre la vie,
Elle qui nous blessait sans préavis.
Tellement
Que lentement,
Sont devenues ces blessures,
Du quotidien, l’ossature.
En quête de plaisir de vivre, on a travaillé,
Mais toujours sans être véritablement ravitaillé.
On aurait apprécié avoir une vraie chance,
Sauf que tout a tourné à l’indifférence.
Trop souvent, on s’est vu contraint de quitter,
Nos élans étant court-circuités.
On est alors parti déçu
Après avoir, nous semble-t-il, trop peu reçu.
Nadagami