On n’est pas surpris.
Douce est la température.
Demain s’appesantira la neige sur les toitures.
Le soleil, de sa luminosité, est chiche.
Comme on apprécierait parfois qu’il triche.
Peut-être parce que c’est vendredi, mais ce matin on brette
Et n’en est surtout pas la cause le frette.
De ce temps-ci, longues sont les nuits.
En plus, le temps gris stimule chez nous le doux ennui.
Il y aussi les vacances des Fêtes qui approchent
Et une envie de paresser qui nous rend croche.
Pour ce qui est des Fêtes, ce sera différent cette année.
À cause de la pandémie, on est en quelque sorte condamné.
Il y a le téléphone
Et les autres bébelles, cellulaires et ordis, pour un semblant de fun
En famille
Alors qu’en réalité un virus nous éparpille.
On reconnaît toutefois
Que c’est la première fois
Que des conditions particulières nous privent
Du plaisir de célébrer en famille les Fêtes qui bientôt arrivent.
En fait, on a eu droit à ce temps des Fêtes, et ce, sans interruption
Pendant des années et sans qu’aucun drame en oblige l’annulation.
Mais bon, il faut s’y faire.
De toute façon, la vie, elle est toujours à parfaire.
Ce temps des Fêtes, il repassera au cours des années à venir.
En fait, on oubliera tout une fois la pandémie devenue souvenir.
Dehors, il fait doux.
Des toitures se sauvent les gouttes qui dans la neige percent des trous.
Le ciel est toujours aussi gris
Alors que dans la maison on se sait à l’abri.
Le temps poursuit sa course.
Quant à nous, si le temps c’est de l’argent, on en débourse.
De toute façon, qui contrôle quoi?
Et pourquoi?
Nadagami