Blanche, elle tombe. Tantôt gouttelettes d'eau, là flocons, entraînée par une légère brise, elle tombe en suivant l'inclinaison d'une ligne imaginaire que l'air imagine.
Elle tombe, tout en douceur, blanche. Et nombreuses sont les particules qui la composent : un flocon blanc, deux flocons blancs, trois flocons blancs... Faudrait quasiment être aussi nombreux que les flocons pour pouvoir les compter.
Ils tombent blancs, séparés les uns des autres, tous partant d'en haut pour finir en bas. Blancs, ils tombent. Tantôt nuage, là revêtement, ils sont tombés, tombent et tomberont, blancs.
Elle tombe. Ils tombent. Blanche. Blancs. Entraînée, entraînés par une légère brise alors qu'il est impossible d'en faire le décompte, alors qu'il est impossible pour eux d'être combien.
Daniel Verret