Tantôt la pluie, tantôt

Ne penser à rien.
Enfoncer les touches.
Taper des mots.
Les découvrir une fois sous les yeux.
 
=-=
 
Dehors, il fait très beau.
Chaud.
Très chaud même.
Mais hélas pour un temps annoncé trop court!
 
Qu’importe, un vent chaud souffle.
Qu’importe, un temps chaud souffle.
Qu’importe, je souffle.
Il fait si beau.
 
= - =-= - =
 
Les bourgeons se décapsulent.
Les branches se couvrent de pudeur.
Innombrables, les nouvelles feuilles à peine ouvertes se déploient
Et transforment les arbres en boules de verdure.
 
J’entends siffler le vent chaud
Qui s’amuse à bardasser les arbres à la feuillure nouvelle.
Je l’entends, me semble-t-il, qui m’appelle, m’invite à filer dehors.
Oups! Ça me revient : terre des jardins à retourner, à sarcler.
 
Et il fait si beau,
Si vert,
Si chaud,
Si saison appelée printemps.
 
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Dehors, la nuit.
Dehors, la pluie.
Mais au départ, de la pluie prévue pour toute la journée.
Finalement, elle s’abat dans la noirceur d’une soirée entamée.
 
--=--
 
Il est tard.
Dehors, il fait noir.
Le ciel gronde.
Le tonnerre.
 
Une auto passe devant la maison.
Ensuite, le silence la prend en chasse.
Les lampadaires illuminent la rue à nouveau désertée
Que tantôt ils feront briller quand de pluie aspergée elle sera.
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nadagami