La pluie,
Le froid,
Le vent.
En début d’après-midi : un ciel bleu
Ennuagé de rondeurs blanches,
Échappant, profitons-en, enfin la chaleur tant souhaitée et ciel
Répandant une lumière libérée du filtre des nuages de pluie.
La pelouse est détrempée mais le vent,
Qui chasse l’humidité,
Est bon et doux.
Le sol dénudé s’assèche.
Les pivoines embaument enfin.
Les plants d’iris ne seront plus bientôt que feuillage.
Les astilbes se dressent en couleurs.
Déjà une première capucine enjolive le pot dans lequel trône le dracéna.
Il n’empêche que le temps passe vite
Et bien qu’il ne fasse pas très beau,
Déjà est reparti le compte à rebours des heures d’ensoleillement et
Des jours avant le retour des froidures.
Comment retenir le temps?
Il n’y a rien à faire.
Tout va si vite, beaucoup trop vite.
Mais bon, on fait avec.
Dans le jardin,
Ça pousse :
Fèves, carottes, oignons, tomates, courgettes,
Cerises de terre, fraises, salade et poireau
Plus haut,
Le pommier nous offre un très beau feuillage
Qui cache des fruits encore petits mais prometteurs.
Suite à la tempête de grêle, on a eu peur de le perdre.
Le rosier fleurit,
Le prunier nourrit ses prunes,
Les hostas sont déchaînés,
Les physocarpes s’adaptent très bien.
Il y a aussi le chêne, les érables, les cerisiers, les pins, la spirée,
Les merisiers, l'épinette et toutes les fleurs sauvages de même
Que les arbres nés du vent qui, dans l’ensemble, se développent bien.
Quant au gazon, hier du foin, aidé de la pluie, bin il pousse.
J’allais oublier les framboises dont la cueillette approche.
Fruit merveilleux que la framboise
Qui me fait penser aux bleuets sous leur filet et à leur voisine,
L’azalée, qui vient de se départir de ses derniers pétales.
Enfin,
Le petit dernier,
Que lui aussi j’ai failli oublier :
L’argousier.
nadagami