Et on se voit tremblant,
Mais autrement que lorsqu’il fait noir
Alors qu’on ne peut rien voir.
Par ailleurs, il fait jour
Tous les jours
Et il fait nuit
Avant ainsi qu’après minuit.
Mais alors,
Pourquoi en regardant dehors,
Après une averse de neige nocturne,
Ne dit-on pas qu’il fait blanc une fois en phase diurne?
Répondez-moi
Vous qui êtes sans voix,
Bien qu’il me soit impossible de vous entendre
Et de votre part, à une réponse de m’attendre!
Qu’importe! Ce matin, il fait blanc.
Que de joie dans le coeur des enfants!
Pour les plus vieux?
Le bonheur est moins contagieux.
Et aussi parce qu’avec les années,
On a moins envie, à la vue de la neige, de ricaner,
De se convaincre qu’il faut aller dehors,
De s’éloigner de notre confort.
Comme ce matin,
Ce n’est pas malin,
C’est à grands coups de pied au derrière
Qu’on est finalement sorti dans la cour arrière.
Ce dehors ce matin, mais comment l’écrire,
Comment, sans rechigner, le décrire?
Dehors, ce matin, c’est la blancheur de la neige sur le sol
Et ce sont aussi les mois froids qui prennent leur envol.
Et moi,
Je suis face à moi,
En-dedans,
Impénitent.
(Ce n’est pas vrai! J’ai fait le tour de la cour tôt ce matin.)
Nadagami