Après une passe hivernale.
Sous un ciel dégagé
De neige le sol n’est plus aspergé.
Tout de bleu est le ciel
Et la chaleur providentielle
Dont on est si dépendant
Qui se répand.
Les mots tombent,
Notre rationalité succombe.
On enfonce les touches
Pour éviter de nous retrouver sur la touche.
Légère brise,
Souvenirs d’erreurs hier commises.
On était inconscient.
Aujourd’hui? Moins insouciant.
Journée radieuse,
Quelque peu venteuse.
Tantôt dehors on ira
Et du beau temps on profitera.
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Débute un été des Indiens,
Une accalmie au pays des Canadiens :
Ce que nous sommes;
Un mélange en somme.
Bien oui, je suis un Canadien.
Il faut éviter de se départir d’une identité pour rien.
Mais je suis aussi un Québécois
Et plus précisément, un Francoquébécois.
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Le temps passe,
Notre langue, lentement, trépasse.
Ce matin, un autre article,
Comme si son contenu était soumis à un cycle,
Se rapportant aux langues autochtones
Qui s’évanouissent sans qu’on ne se questionnent.
Il faudrait peut-être écouter les Premières Nations.
Et peut-être, hein, avant notre capitulation.
Nadagami