Noirceur nocturne abrégée;
Le matin se révèle
Maquillé d’une blancheur fleurette qui nivelle.
Mais ce n’est que le deuxième coup.
Bientôt, de la neige il y en aura beaucoup.
Entre-temps, s’atrophie la durée du jour
Alors que, de la clarté, la nuit s’en nourrit davantage dès son retour.
La voûte étoilée est envahissante,
La lumière du jour, fuyante;
Le froid conquérant,
Le temps chaud capitulant.
Réalités ondulatoires
Semblables à la mécanique opératoire
À tout jamais démarrée
Des hautes et basses marées.
Fringant, le froid s’impose.
Les armes, la chaleur dépose.
Cycles incessants :
L’un monte, l’autre descend.
Progression,
Régression;
La chaleur fuit,
Le froid s’introduit.
De ces ramées par le froid écorchées
Ne subsistent que quelques rares feuilles refusant d’être arrachées.
Les haies d’arbrisseaux sont devenues clôtures
De rameaux s’exhibant en fioritures.
Saison d’ambivalences
En quête d’équivalences,
Repoussant la saison de l’été
À la faveur de celle qui au solstice l’aura rejeté.
Blancheur matinale
De la mi-saison automnale,
Le frette a débarqué.
Difficile il est de ne pas le remarquer
Nadagami