Mais tout de même conscient
Face à l’ambivalence
Qui dégénère en turbulence.
Au-dessus du village
Avant le saupoudrage,
Une lourdeur nuageuse
À l’atomisation neigeuse.
Deux jours sans taper
Et suite logique, l’élan est sapé.
Sur la page, rien ne tombe.
Et évidemment que rien ne surplombe.
Attendre
Pour entendre
Ce qui, inattendu,
Nous a tendu.
On le tape.
Voilà que l’inspiration dérape.
Pensif, on hésite.
Puis tout à coup, on se précipite.
C’est juste
Qu’on s’ajuste
Alors que le vent souffle
Et qu’on se camoufle.
Se reconnecter
Et s’objecter.
Le tout mêlé de sursauts du passé
Dont on voudrait se passer.
Dans la cuisine, assis,
On regarde par le châssis.
De l’autre côté,
Une saison en train de se tricoter.
Dégradé de blancheurs,
Froid déclencheur.
L’instant nous emporte
Et, au-delà des montagnes, nous transporte.
Nadagami