Le froid.
On prend le temps de s’habiller :
Tuque, mitaines, manteau, bottes.
On ouvre la porte.
Il y a un peu de givre sur la clenche.
Brrr!
Les frissons.
Sur la neige durcie par le froid,
Le pas est rapide.
En peu de temps,
Les mains nous gèlent.
Implacable,
Le froid,
De froidure et de froideur,
Nous harponne.
Parfois,
Toujours trop souvent,
Le vent accompagne le froid.
Quel duo!
Tuque, mitaines, manteau, bottes.
C’est l’hiver,
Dur,
Inhospitalier.
Mais hé oui!
On s’y habitue.
Même qu’on en vient
À l’oublier quelque peu.
Les jours passent.
Les bancs de neige qui sans cesse montent.
Les journées rallongent.
Le gros de l’hiver achève.
Tuque, mitaines, manteau, bottes.
Une fois dehors et la saison progressant,
L’inconfort causé par le froid
Dure moins longtemps.
Puis entre deux vagues de froid intense,
La température de se radoucir.
Non pas que le froid cesse de s’épancher et de nous torturer,
Sauf qu’on le traite moins en ennemi.
Et les jours de passer jusqu’à ce que,
Durant les jours de beau temps de la saison d’hiver,
On se sente bien,
Dehors.
On s’habitue à tout.
Tuque, mitaines, manteau, bottes.
Même au froid,
Ainsi qu’à la tuque, aux mitaines, au manteau et aux bottes.
nadagami