Ce matin
La neige tombée
Au cours de la nuit.
L’hiver s’accroche
Et s’accoquine au vent
Qui amplifie
Les désagréments du temps froid.
Parfois,
Alors que s’épaissit le couvert nuageux,
S’abat une chute
De flocons épars agités en tous sens.
Les éoliennes tournent.
Le vent mugit.
Les branches des arbres effeuillés
Sont sans arrêt agitées en tous sens.
On dirait beaucoup plus une journée d’automne
Qu’une journée de printemps,
Sous un ciel bas
Tapissé de teintes fuyantes de gris.
Il nous faut chauffer la maison,
Elle qui n’est plus jeune,
Mais grande
Et presque toute de bois.
Parfois,
La chaleur de la fournaise
La fait craquer
Comme le vent lorsqu’il souffle du sud.
On commence à avoir hâte
D’ouvrir les fenêtres,
De ne laisser fermées que les portes moustiquaires,
De s’asseoir dans le solarium qui donne sur la rue.
Il y a aussi qu’on s’ennuie des oiseaux,
De leurs chants,
De leurs acrobaties aériennes,
De leurs routines qui les font aller de perchoir en perchoir.
Il a encore neigé la nuit dernière.
Il a fallu chauffer la maison.
Il aurait été agréable qu’il fasse plus chaud aujourd’hui,
Mais ce sera pour un autre tantôt.
Nadagami