Un avant-goût de l’hiver
Alors que sur la route
Ce qui tombe nous déroute :
Des flocons surgissent
Et à la pluie s’unissent
Sous le ciel bas
Alors qu’en contre-bas
Des hautes montagnes,
Comme d’habitude ne stagne
L’élan des intempéries
Qui passent en furie.
Il fait méchant.
Le vent, pourléchant
Les murs des maisons,
Hurle et assaille notre raison.
Durant l’après-midi d’hier,
Un avant-goût donc de l’hiver :
Neige et pluie au menu
Et un vent sans retenue.
Pourtant hier matin,
Le soleil, même si un peu éteint,
N’annonçait que de la pluie
Prévue en milieu d’après-midi.
Dans les hauts toutefois
Et ce n’est certes pas la dernière fois,
Toujours on ignore
Ce que le vent a comme idée du décor,
À l’exemple de cette pluie
Dont la chute a été suivie,
Après les innombrables gouttelettes,
D’une neige fleurette.
Ensuite à la neige, le vent s’est mêlé
Et toute la soirée, il a soufflé.
Mais ce matin, aucune trace de neige
Ni de ce vent que parfois en aversion ai-je.
Nadagami