Dans l’embrasure
Séparant les couronnes des érables,
Apparaît en toile de fond
Le bleu d’un ciel matinal
Qui accentue le ton du vert
Des feuilles des érables
Et vert des feuilles qui, par réflexion,
Accentue à son tour
Le ton du bleu du ciel.
Entre ciel, qui n’est que bleu,
Et terre, qui n’est que verdure,
Tout baigne dans un coloris
Spécifique à l’espace aérien.
Mais en même temps
S’en dégage une importunité
En raison des deux couleurs juxtaposées.
Je sais avoir déjà,
Par le passé
Abordé le sujet.
Sauf que,
Ché pas trop,
Du vert feuillage
Et du bleu ciel...
Non!
J’ai beau vouloir me rentrer dans la tête
Que c’est comme cela et qu’on n’y peut rien,
Mais en ce qui me concerne
Ces deux couleurs se marient très mal.
Malgré tout, il faut que je me fasse à l’idée
Que c’est ce côtoiement bicolore,
Le vert feuillage et le bleu ciel,
Qui s’offre à mon regard
Resté accroché à la ligne d’horizon.
Mais il n’empêche que sur une si grande surface
Jamais je n’aurais osé juxtaposer
Ce bleu ciel et ce vert feuillage.
Pourtant,
Je dois admettre que les regarder
Alors que le soleil nous balance sans retenue sa lumière du matin
Me procure du mieux-être.
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Hier,
On s’est rendu au Parc régional du Massif du Sud
Qui est situé à une dizaine de kilomètres de la maison.
On était bien
Dans la forêt,
En compagnie des oiseaux,
Guidé par le glouglou d’un ruisseau,
Sous un feuillage vert étoilé de percées de ciel bleu.
nadagami