Pas de repos.
Toujours le boulot
En dépit des petits bobos.
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Il nous a fallu quitter le village.
Pour se rendre en ville.
De retour au pied des montagnes.
La maison est froide.
Parce qu’il faut y aller en ville.
Pas le choix.
La ville :
Lieu d’échanges, de services.
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La ville,
Je suis toujours content d'y retourner.
Mais hier, c'est peut-être à cause du printemps qui tarde,
Ouf! que de gens pressés j'y ai vus.
Il est vrai itou que pour les gens de la ville,
Pour ceux qui y vivent,
La ville c'est la routine et donc, on s'attarde moins.
C'était aussi samedi, journée des préparatifs de la semaine à venir.
J'arrive des hauts,
La ville pour l'oeil débarquant du pays des érables, tout est nouveau.
On redécouvre.
Mais hier, ché pas, tout soudain s'est mis à aller trop vite.
C'était peut-être moi aussi,
Qui avais envie d'être là et en même temps,
de ne pas y être.
Je sens le temps me rattraper.
De retour à la campagne,
En compagnie des mots.
Le temps passe.
Le ciel, hier gris toute la journée, bleu en ce début de journée.
Les mots, les mots, les mots.
Ils sont toujours là.
J'ai trop attendu.
De retour dans les hauts, je ne vois qu'une porte de sortie : les mots.
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Au royaume des mots,
Il faut aimer les mots.
Si vous n’aimez pas les mots,
Vous n’aimerez pas ceux qui aiment les mots.
nadagami