Le ciel ce matin est gris d'un gris sans contraste alors que la forêt, verte d'une multitude de verts.
Il tombe de fines gouttes de pluie sur le pare-brise.
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Le ciel tout partout gris du même gris s'appuie sur la cime des arbres. Sous le véhicule glisse l'asphalte. De chaque côté de la route défilent sans bouger les arbres dont le vert des feuilles et aiguilles passe par tous les tons.
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Avant, tous ces verts d'arbre qui se juxtaposent et longent les routes, je ne les voyais pas. À mes yeux, la forêt ne présentait qu'un seul vert uniforme : le vert forêt. Puis un jour, me déplaçant entre à gauche une ligne double jaune et à droite une ligne simple blanche, j'ai entendu de la bouche d'une personne qui avait grandi dans la région : « Au printemps, ««« les »»» verts sont si beaux, si tendres. »
««« Les »»» verts ???
Bin oui! ««« les »»» verts; c'était pas mal le début de l'histoire du 'tit gars encore vert de la ville arrivant à la campagne, s'établissant en cette campagne qu'entoure la forêt.
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Daniel verret