Une suite sans suite

​On recommence
Les semences;
On arcommence
Et on arsemence :
 
Une soudaine envie
De goûter à la vie,
Tout de suite
Pour qu’ensuite
 
S’ensuive une suite
Sans suite
D’envies
Qui maintiennent en vie.
 
Oui, mais...
Il me semble que...
Par contre, non...
En fait, je dirais plutôt que si
 
Je te le dis
Et que tu me le dis
Lorsqu’il lui dit
Qu’elle lui dira
 
Que nous vous le dirons
Dès que vous me le redirez,
Et qu’en même temps eux se le diront
Ainsi que lui, en principe, à lui-même,
 
Tout comme elle à elle-même
Avant que je leur dise,
Autant à elle qu’à lui,
De se le dire
 
Et, par la suite, moi à vous,
Vous à eux,
Eux à elles,
Elles, cette fois-ci en tout cas, à moi,
 
En d’autres occasions, à nous,
Ou encore à toi,
Tout cela pour finalement dire
Que lui peut être elle,
 
Que « il » neutre est autant « il » que « elle »,
Qu’on a oublié le « l » apostrophe,
Qu’on ne sait plus trop trop qui en fait est qui
Et que cette succession de pronoms est une suite sans suite.
 
 
Nadagami