Auxquels je dois
La froide ingérence
De mon existence,
Voilà que j’évide
Tout ce vide
Empli du silence
De l’absence.
Lorsqu’on naît,
Rempli on est
À la fois d’espoir
Et de pouvoir.
Les années passent.
Nos rêves trépassent.
Puis, on comprend
Que toujours on reprend.
Souvent on soupire
Même s’il y a pire.
Sauf qu’après la douleur,
On craint la chaleur.
Mais toujours on évide
Et ensuite transvide
Pour que l’absence
Emplisse le silence.
Une émotion alors naît,
Qu’on reconnaît,
Qui nous transporte
Et nous ouvre une porte.
Finalement, se dessine
Ce qu’on devine
Du souffle invisible
De l’indicible
Et toujours on creuse
Cette réalité tortueuse
Qui se présente sans préavis,
Et notre naïveté, elle nous ravit.
Nadagami