De l’hivernale blancheur.
Haut de même qu’il en est tombé
Et c’est en pelletant qu’on s’est raplombé.
Raplombé parce que,
Et étant donné que,
Lorsqu’elle recommence à s’accumuler,
Nos espoirs de passer à côté sont annulés.
Oui! Oui! L’hiver c’est bien.
Sauf qu’on a besoin de soutien :
Moral!
Parce qu’elle fait mal
La première bordée
Face à laquelle notre pugnacité s’avoue débordée.
Tombe toujours trop tôt la première neige
Dont l’acceptation est le seul truc qui, face au frette, allège.
Un peu à cause de cela finalement,
Sans empressement,
On va dehors
Et on se mêle à la mouvance en chute du décor.
Il en est quand même tombé pas mal.
En se mettant les deux pieds d’dans, déjà on a moins mal.
Pelle en mains, on se dit aussi qu’au moins ce soir
Il fera moins noir.
Et comme on l’a déjà, par le passé, précisé,
Surtout que c’est très apprécié,
Des bibittes qui piquent
En hiver, c’est plutôt atypique.
Tombent les flocons,
Alors que se détrempent notre pantalon.
En même temps, se mêlent à la neige
Les feuilles dont les branches s’allègent.
Tout à coup, la brise de se mettre à souffler,
La chute de neige, à s’essouffler.
Ici, dans les hauts,
L’hiver, c’est pour les costauds.
Nadagami