Mais sans créer la moindre épouvante.
On s’y fait,
Sinon c’est l’angoisse qui sans cesse se refait.
Tombe aussi la pluie
En même temps que fuient
Les innombrables feuilles
Des arbres en deuil.
S’entremêlent mugissements
Et longs sifflements.
Les branches dénudées s’affolent,
Quelques rares oiseaux s’envolent.
Et comme toujours,
C’est le compte à rebours
En ce mois d’octobre
Initiateur d’un grand désordre :
La chaleur s’en est allée;
La durée du jour a détallé;
Il fait noir au réveil;
Et le soir venu, c’est très tôt qu’on veille.
La pluie encore tombe.
Nos résistances succombent.
Changent les saisons
Qui refusent les comparaisons.
S’incruste le temps automnal
Qui provoque une dégradation phénoménale
Des conditions de la saison
Qui jusqu’à tout récemment nous poussaient hors de la maison.
Se maintient le souffle du vent
Qui annonce une période de confinement.
Bientôt, on s’enfermera
Beaucoup plus longtemps que dehors on exultera.
Sur le sol fuit encore l’eau de pluie tombée.
Alors qu’on cherche à se raplomber,
On est témoin du vent qui persiste.
À celle qui lui succède, aucune saison ne résiste.
Nadagami