Blogue
  La maison de Daniel
  • Bienvenue
  • Note
  • Descriptif
    • Photo du jour
  • Photos
    • Photos : oiseaux
    • Photos : routes et rangs
  • Alice L.
  • Historique
  • Blogue

Quatre cent soixante-douze

15/2/2023

0 Commentaires

 
​Bien que valent ce que valent,
Même si fort peu,
Les choses dites sans valeur,
Et peu importe ce qu’elles sont,
 
Il est,
En certaines occasions,
Donc parfois,
Possible de se servir de ces choses
 
Presque sans valeur
Pour découvrir,
Presque sans le moindre effort,
Que sans réel effort
 
On ne peut, en réalité, défendre le fort
Ou y est caché,
Quelque part,
Le coffre-fort renfermant le secret enfin révélé du moindre effort.
 
Fort,
Du sud venant,
Souffle
Le vent de tempête
 
Accompagné qu’il est
De pluie, de chaleur, d’humidité et de grisaille
Qui font fondre,
Presque à vue d’oeil,
 
La neige,
Auparavant tombée sur le sol.
Ainsi il en advient de la présente saison de la neige.
Avant,
 
Alors que sévissait l’hiver,
Il neigeait et gelait sans que ne se manifeste la pluie.
Aujourd’hui,
L’hiver ressemble à tout sauf à ce qu’il devrait être.
 
Mais on apprend à faire avec.
A-t-on le choix?
Souffle le vent; tombe la pluie; fond la neige :
Précoces manifestations printanières.
 
 
Nadagami
0 Commentaires

Quatre cent soixante et onze

13/2/2023

0 Commentaires

 
Ciel gris en appui sur la ligne d’horizon.
Ici et là des branches agitées par la brise inégale.
Se manifeste tout à coup notre conception de l’indicible magma temporel
Qui s’étend au-delà de la limite accessible à notre imagination :
 
Passé présent futur;
Toujours sous ce même ciel gris rapporté en première ligne;
Branches effeuillées frissonnantes;
Neige tombée et depuis, celle toujours accrochée aux toitures.
 
On a tant fui
Pour finalement découvrir
Que ce que hier on fuyait
Devient aujourd’hui notre point d’arrivée.
 
Il faut voir tomber la neige
Pour ensuite être en mesure de s’attaquer
À la description
De la neige qui tombe.
 
Mais à quoi servent les mots si ces derniers ne génèrent,
Chez autrui,
Aucun élan,
Ou encore qu’indifférence?
 
En aucun temps
On ne choisit qui ont est,
Sauf qu’on peut accepter, et tout autant refuser,
D’assumer les retombées successives à l’expression de notre personne.
 
Las de cette interminable fuite obligée,
Notre rationalité a capitulé et enfin accepté
D’être au diapason
De nos épanchements émotifs irrationnels
 
Parce que nos mains,
Nos doigts,
Notre regard,
Notre senti ficelés à notre âme
 
Tendent à rejoindre
Un point invisible,
Depuis toujours et à tout jamais existant,
Qui, en fait, n’est que notre nord magnétique attitré.
 
 
Nadagami
0 Commentaires

Quatre cent soixante-dix

10/2/2023

0 Commentaires

 
Voilà que...
Tout à coup,
Parce que
Nous donne tout un coup
 
Cette nouvelle
Entendue et selon laquelle
Tiendraient de l’irréel
Les infos télévisuelles.
 
Sauf que,
Sur le coup,
On s’est dit que,
Comme d’ailleurs à chaque coup :
 
Mais parmi toutes ces nouvelles,
Ne pourrait-on pas au moins éliminer celles
Qui, mêlées à ce flot continuel,
Ne stimulent que l’aspect sensationnel?
 
Quoique
Tout à coup,
On se convainc que,
Comme évidemment à tous les coups,
 
N’est seule vraie, seule authentique et seule belle
La douceur écrite d’un billet destinée à une demoiselle
Qui révèle l’absence de crainte pourtant naturelle
Si on devait, pour la conquérir, livrer duel.
 
Sauf que,
À tout coup,
Alors que...
On nous roue de coups,
 
Voilà que, sans filtre, elle
Nous interpelle
Alors qu’en même temps on l’appelle
Sur son cell.
 
Si bien que,
Et comme on avait à un moment donné prévu le coup,
De tout cela il ressort que
Notre adversaire, comprend-on une fois encaissé le coup, ce soit elle.
 
 
Nadagami
0 Commentaires

Quatre cent soixante-neuf

8/2/2023

0 Commentaires

 
​Derrière, les sommets s’ensoleillent
Et nous, tout en bas, on s’émerveille
Alors qu’en cet instant sans décibel
S’étale la voûte bleue toujours aussi belle.
 
Ainsi en hiver et tandis que sommeille
En raison du froid l’abeille,
La blancheur neigée venue du ciel
Suscite de scintillants plaisirs visuels.
 
On imagine soudain sur le sol une bouteille;
Renversée, sur celle-ci s’est posée une corneille :
Image symbolique qui étincelle
Sur le couvert d’une neige nouvelle.
 
Simultanément (du moins, le croit-on) se réveillent
Et s’émerveillent
Tous ceux et toutes celles
Pour qui le lever du jour est un rituel :
 
Évènement journalier qu’on surveille,
Sans l’aide d’un quelconque appareil,
Et qui, à l’exemple de l’étincelle,
Crée la flamme de toute volonté individuelle
 
Et qui aussi permet d’être rassuré la veille
Pour qu’aucun au réveil,
Toujours en processus éducationnel,
Ne s’embarrasse de préjugés personnels.
 
Mais toujours on s’émerveille
Devant l’astre qui nous réveille
Afin que la dimension sensationnelle
Se dissipe au profit de la curiosité fonctionnelle.
 
Qu’en est-il toutefois de l’oseille
Pour remplir de pain la corbeille?
La question n’est pas nouvelle,
Mais certes inquiétante et toujours actuelle.
 
Réalité somme toute par trop visuelle,
Car nullement spirituelle,
Quoique incontournable surtout qu’elle veille
Sur cette conscience qui mérite repos et sommeil.
 
 
Nadagami
0 Commentaires

Quatre cent soixante-huit

6/2/2023

0 Commentaires

 
​On reprend,
Recommence,
Refait,
Récapitule.
 
Mais voilà que, tout à coup :
Des voix sinistres
Et des cris perçants.
Où sommes-nous?
 
Égoïsme;
Égocentrisme;
Égotisme;
Indispensable narcissisme que génère l’instinct de survie.
 
Est infinie petitesse notre réalité environnante
Issue de cet univers aux confins insondables
Qui ne change jamais
Même lorsqu’il se transforme et prend une autre apparence.
 
Il n’empêche que le temps
N’a pas le temps
D’en perdre pour ensuite en gagner
Afin de se convaincre d’avoir moins usé de lui-même.
 
C’est lui-même qui me l’a dit,
Hier...
En fait, c’était peut-être plutôt avant-hier... (Entéka!)
Alors que sonnait minuit en même temps que midi.
 
Donc,
On n’a rien à dire
Si ce n’est
Que même le rien à dire est, mine de rien, à dire.
 
Et le soleil
D’ensoleiller
L’espace insaisissable
Coincé entre la bleuité diurne et la blancheur neigée.
 
 En somme,
On s’est repris
Pour ensuite recommencer
Après avoir défait ce qui nous avait obligé à capituler.
 
 
Nadagami
0 Commentaires

Quatre cent soixante-sept

4/2/2023

0 Commentaires

 
​Nos écrits nous causent des ennuis,
Car on pressent trop ce qui s’ensuit
Alors qu’on souhaite que s’enfuit
Notre raison qu’à trop peu celle-ci nous réduit.
 
Il est vrai qu’on accepte mal
Cette dimension en nous qui relève du sentimental
Dont la puissance déstabilisante maximale
Se révèle alors que tout devient anormal.
 
Autant dire dans ce cas qu’on reste plutôt épris,
Tandis qu’on écrit,
De ce qui en nous éveille, face au mépris,
Le désir d’avoir tout bien compris.
 
On tend aussi, et cependant, à être moralisateur
Tout en y allant d’un point de vue parfois dévastateur,
Ce qui éloigne le regard spectateur
Que suppose le raisonnement interrogateur.
 
Donc en nous, une mautadite grosse montagne d’émotions
Qui s’objectent à la résignation,
Qui bousculent la volonté d’abnégation,
Mais qui répandent au moins un parfum d’introspection.
 
Sauf que notre tête
Trop souvent nous embête
Alors qu’on s’entête
À glorifier la tempête.
 
Un peu pour tout cela on écrit
Pour que se taisent ces cris
Que, sur papier, on a transcrits
Et afin que le doute en nous demeure proscrit.
 
Mais même si hésitant, il faut qu’on fonce
Sinon notre volonté s’enfonce
Et alors, de constater qu’à ce qu’on renonce
Nous conduit à l’état que justement on dénonce.
 
Ainsi s’enfuit l’idée de la pudeur
Qu’accompagne la peur.
Tout n’est que labeur
Qui, avec le temps, en vient toujours à effacer la laideur.   
 
 
Nadagami
0 Commentaires

Quatre cent soixante-six

2/2/2023

0 Commentaires

 
​La saison de l’hiver se secoue,
Elle qui, en ce moment, nous prépare un grand coup
Alors que le frette, le vrai, débarque.
C’est la saison froide qui enfin se démarque.
 
Par contre, février en est à son jour premier
Aujourd’hui. On ne peut le nier,
L’hiver est déjà à mi-parcours
Et le froid qui se pointe après un long compte à rebours.
 
Par ailleurs, il est malheureux qu’il en soit si souvent ainsi,
Qu’on découvre à quel point est amincie
La transmission de la connaissance détenue par les « vieux »
Qui devinaient les conditions météo d’un simple coup d’oeil judicieux.
 
Que de voix aussi se sont élevées
Depuis des années et qui nous ont révélé,
À partir de faits documentés, que la Terre est trop souvent salie
Et qu’un jour ou l’autre elle se montrerait cruelle parce qu’avilie.
 
D’un autre côté toutefois, on ne sait plus vraiment
Quoi penser face à tous ces commentaires déments
Circulant sur le net et alors qu’il faut tant de savoirs
Afin, dans tous les cas, de ne pas trébucher et ainsi se faire avoir.
 
Pour nous calmer, on en vient, parfois, à fermer les yeux,
Car comment faire pour que tout aille mieux?
On peine à comprendre la nature humaine,
Quoique, en même temps, nous lie à elle une accointance certaine.
 
Mais au moins, on a notre cour arrière
Alors que celle-ci réclame, de notre part, une présence guerrière
Pour, selon notre volonté, en faire un lieu protégé
De ceux, de celles qui veulent tout saccager.
 
Il n’empêche qu’on a droit aujourd’hui à une journée splendide.
La bleuité céleste s’étale et d’omniprésence, elle se montre avide.
Explose donc en tous lieux la lumière
Qu’amplifie, de la neige, la blancheur incendiaire.
 
Face au froid enfin, on se prépare en vue de cet affrontement
Qui nous obligera à nous revêtir convenablement :
Débarque le vrai de l’hiver que d’aucuns haïssent
Jusqu’à qu’ils découvrent ses particularités qui divertissent.
 
 
Nadagami
0 Commentaires

Quatre cent soixante-cinq

31/1/2023

0 Commentaires

 
​Assis à la table,
Un doute raisonnable
Tiré des semences
Du silence :
 
On pressent
Un acte pressant
Pour combler ou un désir,
Ou un simple plaisir.
 
On veut être
Sans trop paraître
Tout en étant
Proche et distant.
 
Ainsi va l’évanescence
De l’existence
Toujours supportable,
Mais parfois inacceptable.
 
Est donc renaissant,
On le ressent,
Un désir
Précurseur d’un plaisir :
 
Comment être
Sans disparaître?
Depuis longtemps
Est insistant
 
Cet élan d’existence,
Sans réelle présence,
Une fois assis à la table
Où tout est palpable.
 
Pressant
Présent :
Compliqué il nous est de saisir
Le bienfait de ce plaisir
 
Qui consiste à être
Sans toutefois paraître,
Car il nous est difficile
De rugir et d’être docile.
 
 
Nadagami
0 Commentaires

Quatre cent soixante-quatre

27/1/2023

0 Commentaires

 
​Matin de blancheur accumulée
Après une nuit tout au long de laquelle il a tant neigé.
Nous, une fois dehors, on a beaucoup pelleté.
Quant au vent, il n’est que légères poussées.
 
Que de nombreux coups de pelle
On a donnés dans la neige si peu rebelle,
D’une blancheur toute nouvelle,
Sous le dôme gris du choeur imaginé d’une chapelle.
 
Décor enchanteur propre à l’envoûtement
Alors que, tout délicatement,
Tombent les flocons depuis l’ennuagement
Et qui enfin se posent tout doucement.
 
Il a beaucoup neigé;
Très peu venté;
On a tant pelleté;
Et les bancs de neige ont monté.
 
Assis maintenant à la table, on a repris le stylo
Alors qu’on s’imagine être sur un îlot.
S’agitent nos pensées qui filent haut
Mais qui dénigrent les projections en silo.
 
Les bras fatigués, on s’est tout de même résolu à écrire
Parce qu’on ressentait le besoin de dire,
Bien que rien ne nous empêche de prédire
Que ne mènent à rien nos propos quand on joue au martyre.
 
Nos paupières sont lourdes,
Nos oreilles, sourdes,
Tandis qu’on se permet un tour de
Passe-passe pour une rime tirée d’une bourde.
 
De tomber, la neige a presque cessé.
De se répandre, par la suite, la noirceur s’est empressée
Et ainsi d’envelopper le village depuis hier quelque peu oppressé
Par cette tempête au cours de laquelle rien en fait n’a pressé.
 
Soudain on ressent encore plus vivement la fatigue.
Contre elle on se ligue
Puisque, avant tout, nous intrigue
Cette joie que le tripotage des mots nous prodigue.
 
 
Nadagami
0 Commentaires

Quatre cent soixante-trois

25/1/2023

0 Commentaires

 
​Tantôt, la tempête.
En ce moment toutefois,
Les éoliennes qui pointent vers le sud
Et le plafond nuageux, bas, qui retient les flocons.
 
Passent quelques rares voitures devant la maison.
Les oiseaux ont disparu.
Depuis le chassis surplombant l'évier de la cuisine,
On aperçoit les sentinelles du garage municipal qui déjà brillent.
 
Tantôt, la tempête.
Demain, le pelletage.
En ce moment,
Des mots tombent sur la page
 
Comme les flocons qui bientôt tomberont sur le sol,
Comme les feuilles qui sont tombées à l’automne,
Comme la visite impromptue d’un étranger qui tombe mal
Au contraire de celle d’un autre qui tombe vraiment bien.
 
Tantôt, la tempête.
Hier?
On se souvient d’avoir parcouru au cours de l’après-midi
Le sentier tracé dans la neige de la cour arrière.
 
Ensuite?
Bof!
Les éoliennes, alignées sur la ligne de crête, tournent.
Tout autour ici-bas par contre, pas un air de vent.
 
Tantôt, la tempête.
Demain, le pelletage.
En ce moment, les mots qui s’accrochent à la page.
Hier... Quoi hier? On a oublié. Mais bon, c’était hier.
 
La noirceur débarque
Et à elle se mêlent les flancs montagneux pris d’évanouissement.
On ferme les stores et d’être expulsés de la maison
Les scintillements des lampadaires qui longent la rue Principale.
 
Tantôt, la tempête.
Tantôt aussi mais après la tempête, le pelletage.
Juste avant le souper,
On a parcouru une fois de plus le sentier qui serpente la cour enneigée.
 
 
Nadagami
0 Commentaires
<<Page précédente
Transférer>>

    Archives

    Mars 2023
    Février 2023
    Janvier 2023
    Décembre 2022
    Novembre 2022
    Octobre 2022
    Septembre 2022
    Août 2022
    Juillet 2022
    Juin 2022
    Mai 2022
    Avril 2022
    Mars 2022
    Février 2022
    Janvier 2022
    Décembre 2021
    Novembre 2021
    Octobre 2021
    Septembre 2021
    Août 2021
    Juillet 2021
    Juin 2021
    Mai 2021
    Avril 2021
    Mars 2021
    Février 2021
    Janvier 2021
    Décembre 2020
    Novembre 2020
    Octobre 2020
    Septembre 2020
    Août 2020
    Juillet 2020
    Juin 2020
    Mai 2020
    Avril 2020
    Mars 2020
    Février 2020
    Janvier 2020
    Décembre 2019
    Novembre 2019
    Octobre 2019
    Septembre 2019
    Août 2019
    Juillet 2019
    Juin 2019
    Mai 2019
    Avril 2019
    Mars 2019
    Février 2019
    Janvier 2019
    Décembre 2018
    Novembre 2018
    Octobre 2018
    Septembre 2018
    Août 2018
    Juillet 2018
    Juin 2018
    Mai 2018
    Avril 2018
    Mars 2018
    Février 2018
    Janvier 2018
    Décembre 2017
    Novembre 2017
    Octobre 2017
    Septembre 2017
    Août 2017
    Juillet 2017
    Juin 2017
    Mai 2017
    Avril 2017
    Mars 2017
    Février 2017
    Janvier 2017
    Décembre 2016
    Novembre 2016
    Octobre 2016
    Septembre 2016
    Août 2016
    Juillet 2016
    Juin 2016
    Mai 2016
    Avril 2016
    Mars 2016
    Février 2016
    Janvier 2016
    Décembre 2015
    Novembre 2015
    Octobre 2015
    Septembre 2015
    Juillet 2015
    Juin 2015
    Mai 2015
    Avril 2015
    Mars 2015

    Catégories

    Tous

Propulsé par Créez votre propre site Web à l'aide de modèles personnalisables.