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Cinq cent soixante et un

22/4/2025

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​Il pleuvasse.
Nos doigts attendent.
La cour arrière a perdu sa coiffe de blancheur neigée.
Les mots voudraient que, plus souvent, nos doigts se lâchent lousses.
 
Quant à nous,
Il faut reconnaître qu’on tend un peu trop à remettre à plus tard.
Parce que?
Si au moins on le savait...
 
En fait, plus on y pense,
C’est parce qu’il n’y a rien au bout,
Parce que l’effort n’est pas récompensé.
C’est bien beau le don de soi,
 
Sauf que l’intérêt qu’on porte aux mots ne procure aucun... rendement,
Que l’effort consenti est pour ainsi dire vain,
Que c’est beaucoup de temps consacré à une activité
Qui ne rapporte que de la satisfaction personnelle.
 
Écrire :
Pourquoi?
Et le temps qui ne fait que passer
Sans pour autant oublier de nous rentrer dedans.
 
Parfois, on est envahi par un besoin irrépressible d’oubli,
De rupture,
De stigmatisation d’une éducation
Qui s’est avérée n’être qu’un long chemin parsemé de tristesses.
 
En somme,
On écrit pour emmitoufler,
Comme de feuilles la ramée de tout arbre feuillu,
De mots la page blanche que parcourt notre main tenant stylo.
 
Notre mérite?
Aucun.
Passe le passe-temps
Sous un ciel bas et gris
 
Tandis qu’on ne fait qu’attendre la dernière ligne parce que,
Après,
On ira marcher.
Et autant de marcher que d’écrire : on n’a pas le choix.
 
 
Nadagami
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Cinq cent soixante

18/4/2025

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​Écrire.
Oui! Oui!
Peut-être tantôt? Non!
Drette-là quoiqu’il faille tout d’abord prendre le temps de s’asseoir,
 
Juste avant et non pas après avoir commencé à faire glisser
La pointe du stylo au-dessus d’une ligne bleue.
Tout d’abord donc :
S’asseoir.
 
Il neige.
L’hiver qui vacille; le printemps qui émoustille.
Tombe une blancheur mouillée,
Éclatée, appesantie, constante,
 
Presque paresseuse, tout à fait calamiteuse.
Imprévisibilité saisonnière inspiratrice
  Qui nous raboute à ce mot si souvent employé,
Peut-être même trop au point de le vider de toute signification :
 
Québec.
Ce mot, toutefois en ce qui nous concerne, toujours nous rentre dedans,
Comme ces glaces en fuite
Que charrient en plein hiver les eaux du Saint-Laurent.
 
Québec :
Être bec à bec;
Être à deux genres;
Être là où deux rives se rejoignent.
 
D’aucuns sont venus de l’ouest;
D’autres, de l’est.
Deux genres;
Deux mondes;
 
Deux becs.
Comme cette langue à deux genres :
Positifs et négatifs...
Semblable à l’estrisseté (comme disait ce gars de par là-bas).
 
Dehors,
La neige.
Là-bas où les deux rives se rapprochent :
D’une part, ceux venus des terres; de l’autre, ceux venus de la mer.
 
 
Nadagami
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Cinq cent cinquante-neuf

11/4/2025

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​Peut-être
Que peu d’êtres
Peuvent être
Peu sans l’être.
 
Peut-être!
Dehors,
La blancheur de cette neige,
Tombée voilà deux jours,
 
Exacerbe encore ce matin le gris mât des branches des arbres effeuillés
Et morosité de cette teinte qu’amplifie la luminosité
Pleine et enveloppante de l’astre de jour.
Mais bon, on oubliera vite cette dernière bordée
 
Puisque d’ici quelques jours reprendra le bourgeonnement des feuillus
Sans qu’il n’y ait plus de peut-être...
Quoique jamais de certitude absolue
Ne nous emprisonnera,
 
À moins,
Bien sûr et peut-être,
Qu’on en soit alors contraint,
Soit d’admettre une certitude assurément contestée le lendemain.
 
(La pointe de notre stylo
Nous guide :
Étrange sensation.
Vous connaissez l’histoire de la petite dame
 
Qui se serait endormie sur un banc d’un quelconque parc
Mais qui ne se serait, paraît-il, jamais réveillée
Et qui, malgré d’incessantes recherches, n’aurait jamais été
Retrouvée?)
 
Comment savoir qu’un événement
Puisse être réellement survenu
Si aucun témoin dudit événement
Ne peut en affirmer ou en infirmer la survenance?
 
Elle était, paraît-il, assise là.
Paraît-il!
Mais aucun témoin de sa présence en ce lieu public n’a pu être retracé.
À moins que tout cela ne relève du présage d’un évènement à survenir.
 
 
Nadagami
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Cinq cent cinquante-huit

9/4/2025

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​Amené, encouragé, poussé, pressé, obligé :
Le vent sournois de l’endoctrinement s’essouffle.
Payer pour les autres que, en plus, on ne connaît même pas.
Dans ce cas,
 
Pourquoi perdre son temps à vouloir tout reprendre?
Sur le coup,
Ce fut aussi retentissant qu’une bonne claque en plein visage.
Ou mieux encore :
 
Aussi retentissant qu’un hosti de bon coup de poing sur la gueule
(Alors qu’on ne s’y attendait pas, mais vraiment pas).
Sonné!
(On ne pouvait que l’être.)
 
Héritage d’une éducation qui,
Au moyen d’une emprise autoritaire étouffante,
Bousille l’émerveillement relatif à l'instantanéité
De même que l’expression créatrice de la spontanéité.
​ 
Pour cette raison, aujourd’hui on le constate : que de temps perdu!
On aurait dû partir bien avant,
Bien avant l’acceptation de cette symbolique tape sur la gueule 
Alors qu’on s’échappait, voilà longtemps, de l'adolescence
 
Tout en négligeant la discipline nécessaire à notre réussite scolaire.
Il nous faut couper, éviter la facilité tendancieuse, oublier,
Détourner notre attention de toutes ces années passées;
Accepter cette renaissance obligée et souhaitée.
 
Écrire,
Corriger,
Reformuler,
Se rerelire.
 
Comme s’il n’y avait que les mots.
Soudain,
Tout est trop clair,
Presque aveuglant en raison d’un inhabituel élan de témérité.
 
On respire,
Se replace sur notre chaise tout en décroisant les jambes.
Peut-être qu’un jour... Oui? Non? Ché-tu!
Il me faut écrire.
 
 
Nadagami
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Cinq cent cinquante-sept

6/4/2025

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​Depuis le levant
Se déverse le vent.
Rien n’est à tout jamais acquis :
Rien, absolument rien...
 
Si ce n’est cette certitude de l’être, soit de n’être rien sans l’être.
On reprend donc là où, il y a plusieurs années, on s’est,
À maintes reprises,
Rivé le nez,
 
Tout en ne tâtant, les mains dans les poches, que le vide de celles-ci.
Par la suite,
C’est devenu une manie que cette obligation de s'assurer,
Juste avant de franchir le seuil menant à l’extérieur de la maison,
 
Qu’on a bien la clef de la porte arrière
Dans le fond de la poche droite avant de nos pantalons.
C’est comme cela.
Rien de plus; rien de moins.
 
S’entrechoquent les saisons
Tandis que s’étire la durée d’épanchement de la lumière du jour
Et que s’étiole la durée de l’obscurité jamais totale de la nuit.
Hier : chaleur printanière le jour; frette hivernal la nuit.
 
Quant à nous,
Ce qu’on a à dire?
Nous?
Qu’on ne comprend pas grand-chose à la vie,
 
Au quotidien sociétal,
Au pourquoi de tous ces pourquoi qui ne remplissent pas le frigo.
On est là,
Tenant stylo qui scribouille.
 
Feuille haute hier puisque accrochée à une branche
Qui aujourd’hui découvre,
Emportée qu’elle est par le vent,
Ce monde qui, tout en bas, se dévoilait à elle l’été dernier.
 
Branches dénudées;
Feuilles desséchées et éparpillées en fuite.
D’aucuns prétendent que l’argent ne pousse pas dans les arbres.
Pourtant, acériculteurs et bûcherons en font leur beurre.
 
 
Nadagami
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Cinq cent cinquante-six

31/3/2025

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​Parce qu’il le fallait,
On a donc, derrière nous, refermé la porte.
Les jours depuis
S’écoulent entre les rives d’une tristesse attendue.
 
Sauf qu’on finira bien par accepter la rupture.
L’hiver vacille.
Le printemps, sans empressement, à la fois mouilleux et neigeux,
S’impose.
 
Les journées,
Les nôtres,
S’égrènent
Au rythme du visionnement de souvenirs pour la plupart vite repoussés.
 
Jappe le chien des voisins d’en face.
Se disloquent
Des rêves, des aspirations, des désirs
Que déjà on sait, à un moment donné quelconque, remplacés par d’autres.
 
Il nous faudra juste recommencer,
Nous reprendre
Bien qu’on se soit juré, sans savoir pourquoi, de ne pas reprendre
Ce qu’on aura bientôt juste envie de recommencer.
 
Emporté
Par la crainte,
Dominé
Par le désenchantement qui a meurtri,
 
Les rêves
Se tarissent,
Les désirs sains
S’effritent, se disloquent, s’éparpillent.
 
Comment stopper l’élan temporel
Alors que la lame acérée de l’idéal impossible nous transperce l’âme?
En repoussant les peurs infondées.
La lumière du jour levant glisse sur la couche amincie de neige :
 
Volent et plongent au-dessus de celle-ci tant de merles d'Amérique.
Notre quotidien nous martyrise...
C'est juste qu’il nous faudrait davantage écrire.
Tiens donc! Voilà que l’eau d’érable se remet à couler.
 
 
Nadagami
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Cinq cent cinquante-cinq

2/1/2025

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​Sous un ciel gris menaçant,
L’hiver verse des larmes
Sur la neige hier tombée
Et aujourd’hui fondante.
 
Restent accrochées aux vitres des fenêtres
Des gouttes frissonnantes
Qu’on aurait préféré
Flocons.
 
Qui est-on
Pour oser commenter
Les anachronismes
Qui heurtent notre réalité enfantine aujourd’hui brisée?
 
C’est juste
Qu’on ne s’y retrouve plus.
S’en est-il allé à tout jamais le plaisir innocent
Qu'est l’observation des flocons de neige en chute libre?
 
Qui sont-ils sont-elles, que veulent-ils veulent-elles
Ces gens dont les décisions influent sur les conditions climatiques?
Ouragans, inondations, volcans, typhons, tsunamis :
Un esprit volcanique en effusion constante
 
Témoigne de notre détresse alors que se déglingue le rituel climatique.
Hé!
Que désirent donc nos nouveaux rois nos nouvelles reines
En ce début d’année qui ne ressemble en rien à ceux d’antan?
 
Mes yeux échappent des larmes.
Si, moi, je souhaite me baigner en hiver
Dans les eaux salées des mers chaudes du sud?
Non!
 
Moi?
Je désire seulement voir tomber les flocons
Et ensuite jouir de l'effort
Que nécessite le pelletage de la neige accumulée.
 
Tombent les gouttes de pluie;
S’étiole la neige qui, avant les Fêtes, recouvrait en entier les champs;
N’est plus la blancheur neigée qui procure repos à la terre nourricière.
Triste temps.
 
 
Nadagami
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Cinq cent cinquante-quatre

23/12/2024

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​Mettre un terme;
Couper les ponts;
Rompre les liens;
Voilà, c’est fini!
 
Depuis un hier insaisissable parce que trop lointain :
Aujourd’hui, on passe à autre chose.
On attend depuis plus de vingt ans.
Sauf que là, on n’en peut plus de la souffrance de l’attente.
 
Les jours fort nombreux ont passé depuis la cassure
Et le reste de ceux à venir continue de décroître,
Justement,
Pour grossir le nombre de jours passés.
 
Attendre
Que le temps fasse son oeuvre
Pour, paraît-il, que celui-ci
Puisse arranger les choses...
 
Ce n’est pas vrai. Pour ravaler, peut-être. Mais pour arranger?
En tout cas, pas selon ce qu’au départ on a souhaité.
Voilà quand même longtemps, on nous a habilement appris à être sage.
Tsé! Du genre de celui de celle qui ne demande jamais rien,
 
De celui de celle qui se contente de ce qu’on lui donne sans rechigner,
De celui de celle qui en vient à glorifier l’émancipation rachitique.
Sauf qu’est enfin établie la marque temporelle à partir de laquelle
On ravale une dernière fois avant de passer à autre chose.
 
On est d’une lenteur incommodante pour nous-même.
Mais quand on a peu
Et que c’est une partie de nous-même qu’on doit laisser derrière nous,
À l’exemple de l’érable qui à l’automne se départit de son feuillage :
 
On oublie que seules les feuilles tombent, pas l’arbre en entier.
D’être sans cesse ramener à un ordre relationnel qui nous désavantage,
On finit par oublier que toujours revient le printemps.
Journée d’automne à saveur printanière juste avant le début de l’hiver.
 
La neige, pour ce qu’il en reste, se transforme en eau fuyante.
Demain, il faudra bien reprendre là où (quand?) on s’est arrêté.
On a si longtemps attendu...
Tellement qu’on ne sait même plus, en fait, c’est quoi attendre.
 
 
Nadagami
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Cinq cent cinquante-trois

15/12/2024

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​Assis on est et tout à coup, de nous dresser sur nos jambes.
Et après un soubresaut de prise de conscience de soi
Devant en principe nous convaincre de notre débordante fébrilité,
De nous rasseoir.
 
Écho silencieux qui se répercute entre deux murs invisibles.
C’est juste qu’il nous faut reprendre là,
Sans pour autant chercher à en comprendre la raison,
Où cette envie de déverser nos états d’âme nous commande d’être.
 
L’hiver :
Après des heures de relâchement au profit d’une régurgitation automnale,
La saison des neiges s’est remise à la tâche d’être ce qu’elle est.
Mais ô combien est triste à regarder cette saison froide qui
 
Depuis quelques années peine à se démarquer de celles qui l’encadrent :
Voilà qu’il fait un froid terrible;
Puis, en à peine quelques heures, à l’extérieur,
L’hiver qui se dématérialise au profit d’un soubresaut automnal;
 
Les heures, les jours passent et le froid polaire d’être de retour;
Sauf qu’à trois journées de froid mordant leur succèdent celles
Qui nous font, cette fois-ci, rêver au printemps.
Tout près, sur les aires de stationnement, se garent nombreux
 
Les automobilistes indifférents que tourne le moteur de leur véhicule.
Consomment donc de l’essence les moteurs des véhicules stationnés.
Passent les jours, les mois, les années...
Et les conditions météo qui ne cessent de se dégrader.
 
Tous les jours, des deux côtés de la rue Principale émane le ronron
agaçant des moteurs des autos et camionnettes garées,
Des camions, utilitaires, motoneiges et côte-à-côte également à l’arrêt.
Trépasse le temps.
 
Le genre humain m’ensevelit de désespoir.
Fustigé je suis
Par ce qui semble être le mot d’ordre suivant :
« Je suis car je te suis et puisque tu le fais, je le fais itou! »
 
Quand la normalité imposée rend tout anormal.
Passe le temps
Et passent les saisons
Que bientôt on ne saura plus distinguer les unes des autres.
 
 
Nadagami
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Cinq cent cinquante-deux

12/12/2024

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​Même pas!
On n’y pense même pas
De toujours y aller du même pas.
Pas même moi!
 
Le vide;
L’absence;
L’insondable;
Et la conscience d’être qui baigne là-dedans.
 
Il n’empêche malgré tout qu’il faut toujours bien finir par y aller
En ces espaces
Dont nous soupçonnons l’existence
Et bien que la raison encourage plutôt une approche relevant du déni.
 
Passe par là!
Pas par là... Non!
Mais bien par là.
C’est cela : par là.
 
Des mots
À la suite incongrue
Qui s’accrochent à la feuille
Pour petit à petit et en partie la recouvrir.
 
Aucun plan de travail.
Le but :
N’en avoir qu’un seul, soit celui d’en n’avoir aucun autre.
Devant :
 
Le néant
N’ayant que le nez.
Et tout autour, autant au-dessus qu’en-dessous?
L’inconnu bien senti.
 
Une lettre; un mot; enfin une ligne.
On avance.
Seul.
C’est notre monde, notre réalité, notre existence.
 
Que d’efforts inconscients déployés afin de nous éloigner de nous-même;
Encore aujourd’hui.
C’est que nous sommes lettres, mots, phrases
Ainsi que danger intrinsèque tiré de la fusion de ces trois composantes.
 
 
 Nadagami
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