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Cinq cent soixante-cinq

10/5/2025

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​Encore aurait-il fallu être là,
Sans y être.
Sauf que voilà,
On y était tout en nous obstinant à n’être qu’en ce lieu.
 
Ainsi va la vie.
Comme si en tout et toujours
On choisissait.
En fait, peut-être bien que oui.
 
Peut-être...
Comme en ce moment :
On choisit de croire que toujours on choisit
Alors que ne cesse d’eursoudre le doute.
 
Sol mouillé;
Ciel ennuagé;
Soleil endeuillé;
Verdure atrophiée.
 
« Je choisis. »
Oui ou non?
Aujourd’hui, on reconnaît avoir déjà par le passé cru choisir
Bien que la mouvance temporelle provoque un étiolement des certitudes.
 
Donc, jamais on n’aurait choisi en toute connaissance de cause.
En fait, il serait plus juste d’affirmer qu’on a acquiescé
Au désir d’une volonté imposée, inculquée, proche de l’endoctrinement.
Dehors, souffle léger le vent.
 
Puis un jour,
Les mots
Pour lesquels on n’a pas choisi ce devoir de les fixer à des lignes
Bien qu’on ait accepté avec le temps de se soumettre à cette requête.
 
Ainsi de nous éloigner de tout
Et d’être aspiré par le vide jusqu’à ce qu’on se tanne de cette chute
Ainsi que de cette volonté aseptisée qui tend à se nourrir d’inertie.
Les jeunes pousses des vivaces s’arrachent de la terre en hiver gelée.
 
Choisir :
Parfois, l’impression est là.
Parfois, alors que se pointe la vingt-huitième ligne, on se dit que :
L'asbence de choix relève du choix de son absence.
 
 
Nadagami
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Cinq cent soixante-quatre

6/5/2025

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​Assis à attendre les mots :
D’aucuns entaillent les érables;
D’autres, les viscères
Du tronc d’une vie passée.
 
On se revoit marchant sous un soleil de plomb
Quelque part sur le plateau Mont-Royal,
Et confronté qu’on est, en cette période alors adulte naissant, à
L’incompréhensible et désorganisante raison qui fait qu’on est.
 
Coin Mont-Royal et Papineau,
Là où je meurs en direct,
Là où le fleuve me manque tant,
Là où il y a ce passant qui insiste pour qu’on soit copains.
 
Hesti de fatigant!
J’ai juste envie d’être seul parmi ces centaines de solitaires
Qui déambulent sur le trottoir alors que Mont-Royal Est vomit
Son interminable filée de chars qui roulent dans les deux sens.
 
Tournent les éoliennes :
Ailleurs, ce sont les barrages;
Ailleurs, les pylônes;
Ailleurs, les bicoques de restauration rapide crachant leurs effluves.
 
Les années passent.
Le vent, toujours, souffle.
Les nuages, quant à eux, glissent.
Et le soleil de perpétuer l'illusion qu'il est un satellite.
 
Voilà! Voilà!
Madame monsieur.
On vous sert quoi en attendant d'être servis?
De l’eau, que deux verres d’eau.
 
Souffle la brise matinale,
De plus en plus souvent depuis le sud,
De moins en moins de l’ouest
Où, déjà, se répandent les feux de forêt.
 
La ville, la grande,
Il nous a fallu la quitter.
Il y a quelque chose en nous qui refuse d’être urbain,
De regarder le ciel découpé par les lignes de pourtour des édifices.
 
 
Nadagami
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Cinq cent soixante-trois

5/5/2025

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​Comme si on avait le choix :
Vent du sud-est;
Tout juste en bas de zéro;
Ciel à la grisaille matinale en fuite et à la bleuité délavée.
 
Les mots : ce besoin irrépressible d’en fixer sur des lignes?
Je n’ai pas choisi.
« Un jour,
Tu écriras aussi vite que tu parles. »
 
Bin oui!
« Bonjour monsieur l’Épicier.
Combien il en coûte
À quelqu’un qui écrit aussi vite qu’il parle? »
 
« La même chose que pour les autres.
Et non je ne suis pas preneur de vos mots. »
Je n’aurais pas pu naître médecin spécialiste,
Fiscaliste,
 
Homme d’affaires,
Sportif professionnel?
« Un jour,
Tu écriras aussi vite que tu parles. »
 
Bin oui!
Un jour,
Autrement dit,
Tu seras pauvre.
 
Ce n’est que cela.
Même pas le choix.
De toute façon,
Ceux celles qui prétendent qu’on a toujours le choix
 
Sont des menteurs des menteuses.
On est
Qui on est.
Prout!
 
Tournent les éoliennes
Sous un ciel à la bleuité imprégnée de grisaille matinale.
Dehors, en ce moment, il gèle tout juste en bas de zéro,
Mais quand même assez pour être, dans la maison, en bas de laine.
 
 
Nadagami
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Cinq cent soixante-deux

27/4/2025

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​Si elle.
S’il.
Ciel.
Cil.
 
Il n’empêche
Que toute oeuvre, ou tout travail, ou toute réalisation
Prend forme, ou s’arrache du néant, ou encore se concrétise
En raison du vide que son absence génère.
 
En pleine nuit,
Essentiel cil
Qui s’accroche au désagrément qu’il génère sur la pupille
Et qui ne fait que stimuler l'asticotage de paupières agitées.
 
Dans le noir,
Images du passé :
On s’est embrassés gauchement
Puisque entraînés on était par notre chute dans un immense entonnoir.
 
L’avions-nous alors vue (cette chute à venir)?
Seulement entrevue,
Telle une fugace image en filigrane entre deux images aussi fugaces.
Soudain, un engrenage :
 
On est remonté
À la surface contre notre gré :
Subreptice ignorance ciblée alors estompée
Et qui, de notre conscience onérique, s’efface.
 
Mais au départ, qu’avait-on donc à dire?
Pourtant, on était certain d’avoir entendu une voix...
À moins que ce ne soit un quelconque murmure qui se voulait inaudible.
Question :

Ne suis-je qu'à moitié sourd ou n’entends-je que d’une seule oreille?
Ou plutôt, suis-je à ce point devenu trop peu habitué
À l’écoute de mes propres mots?
Et voilà que se dresse cette majestueuse montagne de culpabilité.
 
Les mots grelottent.
Mais qu’importe!
L’essentiel : c’est que s’il est cil,
Alors ciel elle est si elle est si.
 
 
Nadagami
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Cinq cent soixante et un

22/4/2025

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​Il pleuvasse.
Nos doigts attendent.
La cour arrière a perdu sa coiffe de blancheur neigée.
Les mots voudraient que, plus souvent, nos doigts se lâchent lousses.
 
Quant à nous,
Il faut reconnaître qu’on tend un peu trop à remettre à plus tard.
Parce que?
Si au moins on le savait...
 
En fait, plus on y pense,
C’est parce qu’il n’y a rien au bout,
Parce que l’effort n’est pas récompensé.
C’est bien beau le don de soi,
 
Sauf que l’intérêt qu’on porte aux mots ne procure aucun... rendement,
Que l’effort consenti est pour ainsi dire vain,
Que c’est beaucoup de temps consacré à une activité
Qui ne rapporte que de la satisfaction personnelle.
 
Écrire :
Pourquoi?
Et le temps qui ne fait que passer
Sans pour autant oublier de nous rentrer dedans.
 
Parfois, on est envahi par un besoin irrépressible d’oubli,
De rupture,
De stigmatisation d’une éducation
Qui s’est avérée n’être qu’un long chemin parsemé de tristesses.
 
En somme,
On écrit pour emmitoufler,
Comme de feuilles la ramée de tout arbre feuillu,
De mots la page blanche que parcourt notre main tenant stylo.
 
Notre mérite?
Aucun.
Passe le passe-temps
Sous un ciel bas et gris
 
Tandis qu’on ne fait qu’attendre la dernière ligne parce que,
Après,
On ira marcher.
Et autant de marcher que d’écrire : on n’a pas le choix.
 
 
Nadagami
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Cinq cent soixante

18/4/2025

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​Écrire.
Oui! Oui!
Peut-être tantôt? Non!
Drette-là quoiqu’il faille tout d’abord prendre le temps de s’asseoir,
 
Juste avant et non pas après avoir commencé à faire glisser
La pointe du stylo au-dessus d’une ligne bleue.
Tout d’abord donc :
S’asseoir.
 
Il neige.
L’hiver qui vacille; le printemps qui émoustille.
Tombe une blancheur mouillée,
Éclatée, appesantie, constante,
 
Presque paresseuse, tout à fait calamiteuse.
Imprévisibilité saisonnière inspiratrice
  Qui nous raboute à ce mot si souvent employé,
Peut-être même trop au point de le vider de toute signification :
 
Québec.
Ce mot, toutefois en ce qui nous concerne, toujours nous rentre dedans,
Comme ces glaces en fuite
Que charrient en plein hiver les eaux du Saint-Laurent.
 
Québec :
Être bec à bec;
Être à deux genres;
Être là où deux rives se rejoignent.
 
D’aucuns sont venus de l’ouest;
D’autres, de l’est.
Deux genres;
Deux mondes;
 
Deux becs.
Comme cette langue à deux genres :
Positifs et négatifs...
Semblable à l’estrisseté (comme disait ce gars de par là-bas).
 
Dehors,
La neige.
Là-bas où les deux rives se rapprochent :
D’une part, ceux venus des terres; de l’autre, ceux venus de la mer.
 
 
Nadagami
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Cinq cent cinquante-neuf

11/4/2025

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​Peut-être
Que peu d’êtres
Peuvent être
Peu sans l’être.
 
Peut-être!
Dehors,
La blancheur de cette neige,
Tombée voilà deux jours,
 
Exacerbe encore ce matin le gris mât des branches des arbres effeuillés
Et morosité de cette teinte qu’amplifie la luminosité
Pleine et enveloppante de l’astre de jour.
Mais bon, on oubliera vite cette dernière bordée
 
Puisque d’ici quelques jours reprendra le bourgeonnement des feuillus
Sans qu’il n’y ait plus de peut-être...
Quoique jamais de certitude absolue
Ne nous emprisonnera,
 
À moins,
Bien sûr et peut-être,
Qu’on en soit alors contraint,
Soit d’admettre une certitude assurément contestée le lendemain.
 
(La pointe de notre stylo
Nous guide :
Étrange sensation.
Vous connaissez l’histoire de la petite dame
 
Qui se serait endormie sur un banc d’un quelconque parc
Mais qui ne se serait, paraît-il, jamais réveillée
Et qui, malgré d’incessantes recherches, n’aurait jamais été
Retrouvée?)
 
Comment savoir qu’un événement
Puisse être réellement survenu
Si aucun témoin dudit événement
Ne peut en affirmer ou en infirmer la survenance?
 
Elle était, paraît-il, assise là.
Paraît-il!
Mais aucun témoin de sa présence en ce lieu public n’a pu être retracé.
À moins que tout cela ne relève du présage d’un évènement à survenir.
 
 
Nadagami
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Cinq cent cinquante-huit

9/4/2025

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​Amené, encouragé, poussé, pressé, obligé :
Le vent sournois de l’endoctrinement s’essouffle.
Payer pour les autres que, en plus, on ne connaît même pas.
Dans ce cas,
 
Pourquoi perdre son temps à vouloir tout reprendre?
Sur le coup,
Ce fut aussi retentissant qu’une bonne claque en plein visage.
Ou mieux encore :
 
Aussi retentissant qu’un hosti de bon coup de poing sur la gueule
(Alors qu’on ne s’y attendait pas, mais vraiment pas).
Sonné!
(On ne pouvait que l’être.)
 
Héritage d’une éducation qui,
Au moyen d’une emprise autoritaire étouffante,
Bousille l’émerveillement relatif à l'instantanéité
De même que l’expression créatrice de la spontanéité.
​ 
Pour cette raison, aujourd’hui on le constate : que de temps perdu!
On aurait dû partir bien avant,
Bien avant l’acceptation de cette symbolique tape sur la gueule 
Alors qu’on s’échappait, voilà longtemps, de l'adolescence
 
Tout en négligeant la discipline nécessaire à notre réussite scolaire.
Il nous faut couper, éviter la facilité tendancieuse, oublier,
Détourner notre attention de toutes ces années passées;
Accepter cette renaissance obligée et souhaitée.
 
Écrire,
Corriger,
Reformuler,
Se rerelire.
 
Comme s’il n’y avait que les mots.
Soudain,
Tout est trop clair,
Presque aveuglant en raison d’un inhabituel élan de témérité.
 
On respire,
Se replace sur notre chaise tout en décroisant les jambes.
Peut-être qu’un jour... Oui? Non? Ché-tu!
Il me faut écrire.
 
 
Nadagami
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Cinq cent cinquante-sept

6/4/2025

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​Depuis le levant
Se déverse le vent.
Rien n’est à tout jamais acquis :
Rien, absolument rien...
 
Si ce n’est cette certitude de l’être, soit de n’être rien sans l’être.
On reprend donc là où, il y a plusieurs années, on s’est,
À maintes reprises,
Rivé le nez,
 
Tout en ne tâtant, les mains dans les poches, que le vide de celles-ci.
Par la suite,
C’est devenu une manie que cette obligation de s'assurer,
Juste avant de franchir le seuil menant à l’extérieur de la maison,
 
Qu’on a bien la clef de la porte arrière
Dans le fond de la poche droite avant de nos pantalons.
C’est comme cela.
Rien de plus; rien de moins.
 
S’entrechoquent les saisons
Tandis que s’étire la durée d’épanchement de la lumière du jour
Et que s’étiole la durée de l’obscurité jamais totale de la nuit.
Hier : chaleur printanière le jour; frette hivernal la nuit.
 
Quant à nous,
Ce qu’on a à dire?
Nous?
Qu’on ne comprend pas grand-chose à la vie,
 
Au quotidien sociétal,
Au pourquoi de tous ces pourquoi qui ne remplissent pas le frigo.
On est là,
Tenant stylo qui scribouille.
 
Feuille haute hier puisque accrochée à une branche
Qui aujourd’hui découvre,
Emportée qu’elle est par le vent,
Ce monde qui, tout en bas, se dévoilait à elle l’été dernier.
 
Branches dénudées;
Feuilles desséchées et éparpillées en fuite.
D’aucuns prétendent que l’argent ne pousse pas dans les arbres.
Pourtant, acériculteurs et bûcherons en font leur beurre.
 
 
Nadagami
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Cinq cent cinquante-six

31/3/2025

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​Parce qu’il le fallait,
On a donc, derrière nous, refermé la porte.
Les jours depuis
S’écoulent entre les rives d’une tristesse attendue.
 
Sauf qu’on finira bien par accepter la rupture.
L’hiver vacille.
Le printemps, sans empressement, à la fois mouilleux et neigeux,
S’impose.
 
Les journées,
Les nôtres,
S’égrènent
Au rythme du visionnement de souvenirs pour la plupart vite repoussés.
 
Jappe le chien des voisins d’en face.
Se disloquent
Des rêves, des aspirations, des désirs
Que déjà on sait, à un moment donné quelconque, remplacés par d’autres.
 
Il nous faudra juste recommencer,
Nous reprendre
Bien qu’on se soit juré, sans savoir pourquoi, de ne pas reprendre
Ce qu’on aura bientôt juste envie de recommencer.
 
Emporté
Par la crainte,
Dominé
Par le désenchantement qui a meurtri,
 
Les rêves
Se tarissent,
Les désirs sains
S’effritent, se disloquent, s’éparpillent.
 
Comment stopper l’élan temporel
Alors que la lame acérée de l’idéal impossible nous transperce l’âme?
En repoussant les peurs infondées.
La lumière du jour levant glisse sur la couche amincie de neige :
 
Volent et plongent au-dessus de celle-ci tant de merles d'Amérique.
Notre quotidien nous martyrise...
C'est juste qu’il nous faudrait davantage écrire.
Tiens donc! Voilà que l’eau d’érable se remet à couler.
 
 
Nadagami
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