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Quatre cent soixante-neuf

8/2/2023

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​Derrière, les sommets s’ensoleillent
Et nous, tout en bas, on s’émerveille
Alors qu’en cet instant sans décibel
S’étale la voûte bleue toujours aussi belle.
 
Ainsi en hiver et tandis que sommeille
En raison du froid l’abeille,
La blancheur neigée venue du ciel
Suscite de scintillants plaisirs visuels.
 
On imagine soudain sur le sol une bouteille;
Renversée, sur celle-ci s’est posée une corneille :
Image symbolique qui étincelle
Sur le couvert d’une neige nouvelle.
 
Simultanément (du moins, le croit-on) se réveillent
Et s’émerveillent
Tous ceux et toutes celles
Pour qui le lever du jour est un rituel :
 
Évènement journalier qu’on surveille,
Sans l’aide d’un quelconque appareil,
Et qui, à l’exemple de l’étincelle,
Crée la flamme de toute volonté individuelle
 
Et qui aussi permet d’être rassuré la veille
Pour qu’aucun au réveil,
Toujours en processus éducationnel,
Ne s’embarrasse de préjugés personnels.
 
Mais toujours on s’émerveille
Devant l’astre qui nous réveille
Afin que la dimension sensationnelle
Se dissipe au profit de la curiosité fonctionnelle.
 
Qu’en est-il toutefois de l’oseille
Pour remplir de pain la corbeille?
La question n’est pas nouvelle,
Mais certes inquiétante et toujours actuelle.
 
Réalité somme toute par trop visuelle,
Car nullement spirituelle,
Quoique incontournable surtout qu’elle veille
Sur cette conscience qui mérite repos et sommeil.
 
 
Nadagami
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Quatre cent soixante-huit

6/2/2023

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​On reprend,
Recommence,
Refait,
Récapitule.
 
Mais voilà que, tout à coup :
Des voix sinistres
Et des cris perçants.
Où sommes-nous?
 
Égoïsme;
Égocentrisme;
Égotisme;
Indispensable narcissisme que génère l’instinct de survie.
 
Est infinie petitesse notre réalité environnante
Issue de cet univers aux confins insondables
Qui ne change jamais
Même lorsqu’il se transforme et prend une autre apparence.
 
Il n’empêche que le temps
N’a pas le temps
D’en perdre pour ensuite en gagner
Afin de se convaincre d’avoir moins usé de lui-même.
 
C’est lui-même qui me l’a dit,
Hier...
En fait, c’était peut-être plutôt avant-hier... (Entéka!)
Alors que sonnait minuit en même temps que midi.
 
Donc,
On n’a rien à dire
Si ce n’est
Que même le rien à dire est, mine de rien, à dire.
 
Et le soleil
D’ensoleiller
L’espace insaisissable
Coincé entre la bleuité diurne et la blancheur neigée.
 
 En somme,
On s’est repris
Pour ensuite recommencer
Après avoir défait ce qui nous avait obligé à capituler.
 
 
Nadagami
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Quatre cent soixante-sept

4/2/2023

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​Nos écrits nous causent des ennuis,
Car on pressent trop ce qui s’ensuit
Alors qu’on souhaite que s’enfuit
Notre raison qu’à trop peu celle-ci nous réduit.
 
Il est vrai qu’on accepte mal
Cette dimension en nous qui relève du sentimental
Dont la puissance déstabilisante maximale
Se révèle alors que tout devient anormal.
 
Autant dire dans ce cas qu’on reste plutôt épris,
Tandis qu’on écrit,
De ce qui en nous éveille, face au mépris,
Le désir d’avoir tout bien compris.
 
On tend aussi, et cependant, à être moralisateur
Tout en y allant d’un point de vue parfois dévastateur,
Ce qui éloigne le regard spectateur
Que suppose le raisonnement interrogateur.
 
Donc en nous, une mautadite grosse montagne d’émotions
Qui s’objectent à la résignation,
Qui bousculent la volonté d’abnégation,
Mais qui répandent au moins un parfum d’introspection.
 
Sauf que notre tête
Trop souvent nous embête
Alors qu’on s’entête
À glorifier la tempête.
 
Un peu pour tout cela on écrit
Pour que se taisent ces cris
Que, sur papier, on a transcrits
Et afin que le doute en nous demeure proscrit.
 
Mais même si hésitant, il faut qu’on fonce
Sinon notre volonté s’enfonce
Et alors, de constater qu’à ce qu’on renonce
Nous conduit à l’état que justement on dénonce.
 
Ainsi s’enfuit l’idée de la pudeur
Qu’accompagne la peur.
Tout n’est que labeur
Qui, avec le temps, en vient toujours à effacer la laideur.   
 
 
Nadagami
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Quatre cent soixante-six

2/2/2023

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​La saison de l’hiver se secoue,
Elle qui, en ce moment, nous prépare un grand coup
Alors que le frette, le vrai, débarque.
C’est la saison froide qui enfin se démarque.
 
Par contre, février en est à son jour premier
Aujourd’hui. On ne peut le nier,
L’hiver est déjà à mi-parcours
Et le froid qui se pointe après un long compte à rebours.
 
Par ailleurs, il est malheureux qu’il en soit si souvent ainsi,
Qu’on découvre à quel point est amincie
La transmission de la connaissance détenue par les « vieux »
Qui devinaient les conditions météo d’un simple coup d’oeil judicieux.
 
Que de voix aussi se sont élevées
Depuis des années et qui nous ont révélé,
À partir de faits documentés, que la Terre est trop souvent salie
Et qu’un jour ou l’autre elle se montrerait cruelle parce qu’avilie.
 
D’un autre côté toutefois, on ne sait plus vraiment
Quoi penser face à tous ces commentaires déments
Circulant sur le net et alors qu’il faut tant de savoirs
Afin, dans tous les cas, de ne pas trébucher et ainsi se faire avoir.
 
Pour nous calmer, on en vient, parfois, à fermer les yeux,
Car comment faire pour que tout aille mieux?
On peine à comprendre la nature humaine,
Quoique, en même temps, nous lie à elle une accointance certaine.
 
Mais au moins, on a notre cour arrière
Alors que celle-ci réclame, de notre part, une présence guerrière
Pour, selon notre volonté, en faire un lieu protégé
De ceux, de celles qui veulent tout saccager.
 
Il n’empêche qu’on a droit aujourd’hui à une journée splendide.
La bleuité céleste s’étale et d’omniprésence, elle se montre avide.
Explose donc en tous lieux la lumière
Qu’amplifie, de la neige, la blancheur incendiaire.
 
Face au froid enfin, on se prépare en vue de cet affrontement
Qui nous obligera à nous revêtir convenablement :
Débarque le vrai de l’hiver que d’aucuns haïssent
Jusqu’à qu’ils découvrent ses particularités qui divertissent.
 
 
Nadagami
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Quatre cent soixante-cinq

31/1/2023

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​Assis à la table,
Un doute raisonnable
Tiré des semences
Du silence :
 
On pressent
Un acte pressant
Pour combler ou un désir,
Ou un simple plaisir.
 
On veut être
Sans trop paraître
Tout en étant
Proche et distant.
 
Ainsi va l’évanescence
De l’existence
Toujours supportable,
Mais parfois inacceptable.
 
Est donc renaissant,
On le ressent,
Un désir
Précurseur d’un plaisir :
 
Comment être
Sans disparaître?
Depuis longtemps
Est insistant
 
Cet élan d’existence,
Sans réelle présence,
Une fois assis à la table
Où tout est palpable.
 
Pressant
Présent :
Compliqué il nous est de saisir
Le bienfait de ce plaisir
 
Qui consiste à être
Sans toutefois paraître,
Car il nous est difficile
De rugir et d’être docile.
 
 
Nadagami
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Quatre cent soixante-quatre

27/1/2023

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​Matin de blancheur accumulée
Après une nuit tout au long de laquelle il a tant neigé.
Nous, une fois dehors, on a beaucoup pelleté.
Quant au vent, il n’est que légères poussées.
 
Que de nombreux coups de pelle
On a donnés dans la neige si peu rebelle,
D’une blancheur toute nouvelle,
Sous le dôme gris du choeur imaginé d’une chapelle.
 
Décor enchanteur propre à l’envoûtement
Alors que, tout délicatement,
Tombent les flocons depuis l’ennuagement
Et qui enfin se posent tout doucement.
 
Il a beaucoup neigé;
Très peu venté;
On a tant pelleté;
Et les bancs de neige ont monté.
 
Assis maintenant à la table, on a repris le stylo
Alors qu’on s’imagine être sur un îlot.
S’agitent nos pensées qui filent haut
Mais qui dénigrent les projections en silo.
 
Les bras fatigués, on s’est tout de même résolu à écrire
Parce qu’on ressentait le besoin de dire,
Bien que rien ne nous empêche de prédire
Que ne mènent à rien nos propos quand on joue au martyre.
 
Nos paupières sont lourdes,
Nos oreilles, sourdes,
Tandis qu’on se permet un tour de
Passe-passe pour une rime tirée d’une bourde.
 
De tomber, la neige a presque cessé.
De se répandre, par la suite, la noirceur s’est empressée
Et ainsi d’envelopper le village depuis hier quelque peu oppressé
Par cette tempête au cours de laquelle rien en fait n’a pressé.
 
Soudain on ressent encore plus vivement la fatigue.
Contre elle on se ligue
Puisque, avant tout, nous intrigue
Cette joie que le tripotage des mots nous prodigue.
 
 
Nadagami
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Quatre cent soixante-trois

25/1/2023

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​Tantôt, la tempête.
En ce moment toutefois,
Les éoliennes qui pointent vers le sud
Et le plafond nuageux, bas, qui retient les flocons.
 
Passent quelques rares voitures devant la maison.
Les oiseaux ont disparu.
Depuis le chassis surplombant l'évier de la cuisine,
On aperçoit les sentinelles du garage municipal qui déjà brillent.
 
Tantôt, la tempête.
Demain, le pelletage.
En ce moment,
Des mots tombent sur la page
 
Comme les flocons qui bientôt tomberont sur le sol,
Comme les feuilles qui sont tombées à l’automne,
Comme la visite impromptue d’un étranger qui tombe mal
Au contraire de celle d’un autre qui tombe vraiment bien.
 
Tantôt, la tempête.
Hier?
On se souvient d’avoir parcouru au cours de l’après-midi
Le sentier tracé dans la neige de la cour arrière.
 
Ensuite?
Bof!
Les éoliennes, alignées sur la ligne de crête, tournent.
Tout autour ici-bas par contre, pas un air de vent.
 
Tantôt, la tempête.
Demain, le pelletage.
En ce moment, les mots qui s’accrochent à la page.
Hier... Quoi hier? On a oublié. Mais bon, c’était hier.
 
La noirceur débarque
Et à elle se mêlent les flancs montagneux pris d’évanouissement.
On ferme les stores et d’être expulsés de la maison
Les scintillements des lampadaires qui longent la rue Principale.
 
Tantôt, la tempête.
Tantôt aussi mais après la tempête, le pelletage.
Juste avant le souper,
On a parcouru une fois de plus le sentier qui serpente la cour enneigée.
 
 
Nadagami
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Quatre cent soixante-deux

24/1/2023

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Là, en ce moment, dehors, il neige.
Demain, le temps qu'il fera?
Le froid, glacial.
Enfin!
 
Et enfin parce que l’hiver est, depuis le solstice, si doux.
Trop sans doute.
Voilà maintenant que la neige tombante jusque-là dense
Se disperse.
 
Le temps s’éclaircit.
On tape quelques lignes
Et ensuite,
Dehors.
 
Basse grisaille nuageuse.
Blancheur morne.
Arbres dénudés.
Ombres inexistantes.
 
Branches quelque peu agitées
Desquelles fuient en chute libre
Des traînées poudreuses de neige
Que la brise emporte avant qu’elles n’atteignent le sol.
 
On pense à tout et à rien.
Les mots s’enfuient de notre conscience
Comme la neige
Que chasse de la toiture le vent.
 
Soudain,
Les paupières lourdes,
Puis closes,
La tête qui vacille.
 
On achève.
Quelques mots.
On est, à moitié endormi, bloqué dans notre élan...
Le premier mot du bord et on continue :
 
Il a neigé;
Cour à pelleter;
Sous le dôme nuageux la deuxième ligne de crête est réapparue;
Le frette s’en vient.
 
 
Nadagami
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Quatre cent soixante et un

21/1/2023

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​Il a neigé.
Sur la route on est allé.
Il a neigé.
Dans le fosset, on s’est retrouvé.
 
Légère pente,
Visibilité excellente,
Conduite prudente,
Manoeuvres conséquentes.
 
Mais de trop, un léger coup de volant :
Véhicule tout à coup zigzaguant,
Ensuite dérapant
Et enfin, banc de neige nous arrêtant.
 
Auto immobilisée,
Roues embourbées,
Toiture enneigée.
Cependant : aucun blessé.
 
Dérapage de quelques secondes
Sur une route à l’écart du monde.
Illusoire il est d’attendre que la neige fonde.
Notre embarras nous inonde.
 
Passent quelques voitures.
Une bonne samaritaine nous rassure.
Un gars de St-Paul s’informe de notre aventure
Et s’offre pour nous sortir de notre mauvaise posture.
 
Plus haut attend le camion de la voirie.
Peut-être que de nous le chauffeur rit.
De sabler il est un peu tard maintenant qu’on est dépris
Du banc de neige où on a l’impression d’avoir atterri.
 
On est revenu en voiture à la maison,
Un peu décontenancé comme de raison.
Quelques bris mais rien en comparaison
S’il y avait eu blessés, dommages et crevaisons.
 
Vêtements mouillés,
De notre belle assurance, dépouillé,
On s’est finalement débrouillé
Pour revenir chez nous sans se faire écrabouiller.
 
 
Nadagami
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Quatre cent soixante

19/1/2023

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​Il nous a fallu partir
Parce que trop de violence verbale,
Trop d’intimidation,
Trop de mépris.
 
On voulait juste un boulot,
Une paye,
Un peu d’avancement
Et la satisfaction tirée d’un effort collectif.
 
Sauf qu’il fallait toujours être reconnaissant,
Étouffer notre créativité au profit d’un rapport d’autorité malsain,
Écouter plutôt qu’expliquer,
Sanctifier la défaillance dirigeante.
 
Contraint on était de mimer,
De faire semblant,
Ni plus ni moins de mentir
Autant à l’autorité qu’à nous-même.
 
Mais le plus difficile à supporter :
Les commentaires inappropriés;
Les réflexions vides;
Les jugements infondés.
 
Puis un jour,
La condescendance et le mépris affichés sont devenus insupportables.
L’autorité, dépassée, avait trop besoin de justifier sa présence
Alors que la spécialisation des tâches la rendait inutile.
 
On faisait partie d’une équipe de travail soumise à une autorité
Incapable de la moindre créativité.
Plus le temps passait, toujours plus à couteaux tirés on était
Surtout que trop souvent à notre égard on usait d’humiliation.
 
Voilà longtemps qu’on a quitté ce milieu travail.
Sauf qu’au cours de toutes ces années passées chez cet employeur,
Un mal est entré en nous et on ne réussit toujours pas
À contrecarrer son emprise sur notre personne.
 
En somme, on est parti avant d’y laisser notre âme,
Avant de devenir un zombie.
Que de violence déployée par une autorité à l’approche révolue
Qui s’accroche à un pouvoir hiérarchique souffrant de décrépitude.
 
 
Nadagami
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