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Cent soixante-trois

19/4/2021

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​Mots qui se fixent à la page blanche
Tandis que vont
D’une touche à l’autre
Nos doigts.
 
On tape.
En même temps,
On lit.
Le soleil a réussi à percer la masse nuageuse.
 
Pourquoi des médecins?
Pour soigner les gens malades... Oui! Mais...
Pourquoi des plombiers, des chercheurs, des enseignants?
Pourquoi des agents de police?
 
Et nous, on écrit.
Pourquoi?
Parce que toute société forme une mosaïque
Dont les différentes pièces constitutives sont interdépendantes.
 
C’est l’heure du souper.
Le village est tranquille.
Toujours on baigne dans la pandémie.
Encore un autre qui fait gronder le moteur de son pick... Hop!
 
Chaque période de temps consacrée à l’écriture
Correspond à un nouvel exercice
Pouvant contribuer
À améliorer nos écrits quotidiens.
 
Toujours on apprend
À écrire.
Coulent en se laissant entraîner par elles-mêmes
Les eaux de la rivière des Pointes d'ici jusqu'au fleuve.
 
Ce n’est pas le contenu de nos écrits qui importe
Surtout que jamais on ne peut le prétendre inédit.
En fait,
Si du plaisir nos mots procurent, on ne pourra que s’en réjouir.
 
Mais il n'empêche que,
Égoïstement,
On tape pour un bien-être rétroactif
Qui est nôtre.
 
 
Nadagami
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Cent soixante-deux

18/4/2021

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​Retour
Des juncos ardoisés,
Toujours alors que la neige fuit
Et que la chaleur inégale du printemps la poursuit.
 
Les sucres sont terminés.
D’aucuns étireront toutefois la sauce
En fabriquant
Du sirop de bourgeons :
 
Pour eux,
C’est récolter tout ce qui peut l’être pour en tirer un meilleur profit;
Pour d’autres,
Le jeu n’en vaut pas la chandelle.
 
Au cours de la matinée,
Des flocons sont tombés.
Tout en haut sur les sommets montagneux
Sont intermittents les brouillards de neige.
 
On a été gâté la semaine passée
Alors qu’il faisait beau et chaud comme en mai.
C’était trop tôt.
Neige et pluie s’arracheront des nuages au cours de la nuit prochaine.
 
À part de cela?
La routine :
On a fait le tour de la cour, sorti du hangar la table à pique-nique,
Ramassé des cailloux dans le jardin potager.
 
Tout en étant bien content d’avoir les doigts en appui sur les touches,
En même temps on aurait envie d’être ailleurs,
De nous éloigner de l’écran,
De voir autre chose que ce que notre quotidien nous offre.
 
Journée grise,
Venteuse,
Froide et neigeuse.
Dans la cour, toujours les juncos ardoisés picorent le sol desséché.
 
Dehors quand on y est,
Ne cessent des flocons épars de nous passer sous le nez.
Journée printanière plutôt automnale.
Il nous faut chauffer la maison.
 
 
Nadagami
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Cent soixante

16/4/2021

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​On a fermé les yeux.
Nos paupières étaient trop lourdes.
C’est peut-être le signe qu’on n’a plus rien à dire,
À écrire?
 
Bin non!
C’est juste qu’on se retient,
Qu’on attend
Sans trop savoir ce qu’on attend avant de s’attaquer à la tâche
 
Qui consiste à écrire que :
Présentement, il n’y a
Que ce qu’il ne lia
À tout ce qu’il nia.
 
Juste avant, entre deux mots écrits,
On est reparti quelques années en arrière
Sans qu’on ne sache trop pourquoi.
Soudain, un doute : peut-être n’était-ce qu’une vengeance.
 
On n’est jamais tout à fait certain.
Se pourrait-il en fait qu'on se soit trompé?
Peut-être...
Probablement.
 
Début d’après-midi plutôt onirique.
Tantôt,
On avait les yeux
Dans la graisse de bines;
 
Dans la graisse de beans (de fèves).
Hein!
On en fait quoi de cette expression :
Avoir les deux yeux dans la graisse de bines (beans)?
 
Oui!
À la langue française qu’on voudrait plus française qu’en France.
Mais doit-on cacher, nier le fait
Que chez nous la langue anglaise
 
S’est subrepticement glissée
Dans les mailles constitutives de notre parler?
On a beau être tricotés serrés,
On ne peut empêcher que des fibres étrangères se mêlent à notre parler.
 
 
Nadagami
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Cent cinquante-neuf

15/4/2021

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​Ciel bleu,
Surface gazonnée au verdoiement plutôt jaune ocre,
Vent du sud-est agitant les branches bourgeonneuses des feuillus :
L’hiver a pris le large.
 
Quant à nous, on suit la file,
Exactement comme on le faisait du temps de l’école primaire,
En rangs deux par deux,
Des plus petits aux plus grands.
 
Le vent souffle.
Se bousculent, avant de s’échouer sur la page, les mots
Tandis que nos doigts vont et viennent sur les touches
Pour remplacer les lignes du premier jet qu’on avait effacées.
 
Un flux nous emporte.
S’ensuit un décollage!
Les mots nous pressent de taper
En nous arrachant à un malveillant état de contrition.
 
L’élan nous entraîne
En un lieu qui soudain s’évanouit
Lorsque nos doigts s’éloignent du clavier.
Où suis-je?
 
Juste là où pour nous le palindromique ici est.
Parce que,
En fait,
On ne sait plus trop bien où nous ont emporté nos mots.
 
Qu’importe!
On a décollé et rejoint notre station spatio-viscérale.
Arraché de notre léthargie matinale,
Nos mots de répondre à notre sollicitude
 
Afin de nous extirper de notre passé trop souvent triste,
Mortifère,
Parsemé de tant de frustrations,
De capitulations obligées.
 
Dehors,
Le soleil si, depuis quelques jours, présent assèche tout.
Déjà une sécheresse :
On ne comprend plus notre pays.
 
Tiens donc!
Nos doigts qui, encore une fois, oublient la tête qui commande.
On a l’impression de divaguer
Tout en cherchant notre équilibre au sommet d’immenses vagues.
 
Vagues
Que génère le temps
Et qui, en se retirant de la plage, y abandonnent pêle-mêle
Secondes, minutes, heures, semaines, mois et années.
 
C’est en ce lieu
Que s’est échouée notre barque
Longtemps après avoir décidé
De prendre le large.
 
Tout à coup : Ding! Dong!
Tintement des cloches enregistré qui du clocher
Résonne
Et nous conditionne
 
Alors qu’il était
Et sera
Ce temps
Qui est pour nous et qui diffère pour l’autre.
 
Dehors
Et hors de
Notre mélancolie,
Il fait tout de même encore très beau.
 
Mais comme on peine de ne pas jouer au plaignard
Alors qu’on tape,
Qu’on cherche d’une certaine façon à fuir,
À tout faire sauf écouter nos mots
 
Qui nous entraînent
Sans qu’on n’ait quoi que ce soit demandé.
On tape.
On continue.
 
On voudrait aussi comprendre
Pourquoi on ne va pas plus loin qu’une page par jour.
C’est peut-être en raison de la peur du vide de l’image réfléchie.
Il y a aussi que c’est long.
 
Voilà,
On achève.
Il nous faut maintenant relire
Et corriger.
 
Et c’est surtout cela qui est long,
D’autant plus qu’on déteste faire des fautes.
On désire aussi que nos mots
Soient lus
 
Sans jamais soulever
La moindre interférence
Chez le lecteur,
La moindre rupture dans l’élan de lecture.
 
Écrire plus d’une page par jour?
Tous les jours, ou presque?
Serions-nous capable?
Il faudra essayer.
 
  
Nadagami
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Cent cinquante-huit

14/4/2021

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​La bleuité s’accroche.
Le vent décroche.
Sécheresse printanière
Après un hiver qui, de sa neige, s’est révélé fort pingre.
 
Jamais tout à fait pareils
Même si toujours pareils, puisqu'on les reconnaît,
Les trimestres saisonniers correspondants
Qui reviennent et passent.
 
Taper les mots,
Évacuer ce malaise si souvent ressenti :
Voudrait-on nous annihiler
Qu’on le ferait comme on a été éduqué.
 
Passe le temps.
Que sommes-nous?
Un mensonge appris pour nous mentir
À nous-même.
 
Drôle de société
Qui me donne souvent l’impression
Que, en tant qu’individu, on me souhaite
Disparu, inexistant, sans désir ou mieux encore : servile.
 
Passe le temps.
Débordent les impressions.
J’aime une langue
Qui se meurt.
 
Mais sans cette langue,
Mon âme se mourrait.
Pourquoi naître
Si ce n’est que pour mieux, en tant que locuteur, disparaître?
 
Ce malaise
D’être qui je suis,
Ce que je suis,
De ressentir mes envies.
 
Voilà longtemps,
J’ai su d’avance qu’un jour j’écrirais aussi vite que je parle.
Le tout a résonné en moi alors que j’attendais au coin d’une rue
Que la lumière tourne au vert.
 
 
Nadagami
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Cent cinquante-sept

13/4/2021

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​Encore le vent qui,
Depuis l’est,
 Souffle et assèche la terre
Sous un ciel qui n’est qu’ensoleillement.
 
De ce temps radieux, inexplicable est pour nous sa durée prolongée
Surtout que, du temps de notre jeunesse, le nordet
Était toujours accompagné
De pluies abondantes, de grisaille et de rafales constantes.
 
Ainsi donc et afin de tirer profit de ce beau temps,
Claquent depuis tôt ce matin des draps chargés d’humidité
Qu’on a étendus et qui sont retenus au moyen d’épingles à linge
Sur les cordes en parallèle de notre patentage de corde à linge.
 
Draps de nouveau dehors,
Que le vent soulève, assèche, fait frissonner et bruisser,
L’ensemble indiquant le retour du printemps à la campagne
Parce que, en ville, il arrive qu'on ne puisse user d'une corde à linge.
 
Nous en sommes rendus là,
À débattre afin de légitimer l’interdiction
Du séchage extérieur du linge lavé
Sur une corde à linge.
 
Et la langue française dans tout cela?
Aussi bien la mettre tout de suite dans la sécheuse
Pour nous assurer qu’elle s’assèche et se fragilise
Pour ainsi éviter de longs débats pour une langue déjà condamnée.
 
Pendant ce temps aussi et toujours du côté de la ville,
On manifeste en raison du couvre-feu imposé
Pour casser la propagation du virus :
Opposition quant à nous découlant de la pensée magique
 
De celui, de celle qui se croit invincible
Et pour cette raison, victime d’un complot;
Le tout relevant de la frivolité d’une société gâtée
Qui ne se préoccupe pour se distraire que de futilité.
 
Mais bon,
Peut-être aussi qu’on ne fait qu’exprimer une envie de faire la une.
Le vent s’arrache des hauteurs montagneuses.
Au pied de celles-ci sèchent étendus les draps chargés d’humidité.
 
 
Nadagami
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Cent cinquante-six

12/4/2021

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​Souffle constant depuis l’est le vent.
Frétillent les branches.
S’est amalgamé au-dessus des sommets et des vallons
Un ciel marbré de gris et de blanc.
 
Là-bas,
Au loin,
De l’autre côté du Saint-Laurent
Les Laurentides se dressent
 
Sous un ennuagement de même nature
Que celui qui ici empêche
Le soleil d’échapper
Une lumière franche et directe sur le sol à peine verdoyant.
 
Souffle sans jamais faiblir le vent.
On aurait envie d’être dehors,
Mais aussi d’enfoncer sans arrêt
Les touches du clavier.
 
Tantôt dans la cour arrière on ira.
Mais d’ici là,
Assis face à l’écran,
On siphonne les mots, les trie et ensuite les étale sur la page.
 
Le hic toutefois dans tout cela
Est :
Qu’on a, en ce moment même, la tête dehors;
Qu’on peine à juste un peu moins effacer que taper;
 
Que vite on aurait voulu apposer le point final
À notre envolée journalière;
Qu’on ne sait pas trop ce qu’on veut
Bien qu’au moins le comptoir soit enfin libre de vaisselle à laver.
 
Souffle le vent.
Journée de printemps si semblable à une automnale.
Tantôt alors qu’on roulait sur la route menant à Saint-Philémon,
On a vu bouillir.
 
Les sucres achèvent.
Nos doigts courent sur les touches.
On aura donc une fois de plus tapé, juste un peu moins effacé,
Au cours d’une journée, en somme, si pareille à bien d’autres.
 
 
Nadagami
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Cent cinquante-cinq

11/4/2021

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Té qui?
Encore!
Je suis mots
De mes maux.
 
Le temps passe. (En fait, si on veut. Mais bon, disons qu’il passe.)
L’arrangement des lettres formant les mots de ma langue
Me pousse hors
De l’au-delà de l’ode qu’on décode sous un halo de non-temporalité.
 
C’est le bruissement
De mon souffle
Passant par les interstices séparant les lettres
Qui m’éveille.
 
Pourquoi
Un intérêt soudain se transformant en obstination
Pour un mot,
Un seul?
 
On parle
En usant de mots
Et les mots parlent d’eux-mêmes
Tout en nous amusant, tout en nous divertissant.
 
Mais il faut les écouter,
Nourrir la naïveté,
Se pétrir d’illogisme,
D’être à tout le moins bidimensionnel.
 
Parce qu’on est deux,
Comme il y a le jour
Et comme, séparée de lui, il y a la nuit :
Deux pour ne former, impossiblement tout en l'étant, qu’un.
 
Il fait beau.
Les ombres des branches des feuillus sans feuilles
Bariolent de fins et très longs effilements gris
Le sol recouvert d’une herbe jaunie par le froid et la neige.
 
Chus qui?
Un tapeux de mots
Établi à l’intérieur d’un d’îlot francophone conquis par l’agriculture
Et divisé en son centre par un long fleuve.
 
 
Nadagami
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Cent cinquante-quatre

10/4/2021

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​Icitte et là
On fait encore bouillir.
Pour combien de temps encore?
Hum!
 
Selon la prophétesse :
Tant que les érables ne bourgeonneront pas.
Sauf qu’il fait beau,
Chaud,
 
Que dehors
On n’a pas besoin de manteau,
Et qu’on est pas mal
Au-dessus de zéro.
 
Par contre, il y a toujours ce « Té-qui? »
Qui me poursuit
Et qui me pousse à me demander à tout bout de champ :
Chus qui?
 
Chus qui?
Té qui?
Yé qui?
È qui?
 
Qui suis-je?
Qui es-tu?
Qui est-il?
Qui est-elle?
 
Et de me le demander
Parce que je voudrais répondre à la question :
Chus-tu « Chus qui? »
Ou suis-je « Qui suis-je? »
 
Les deux
Que je suis,
Les deux
Que chus.
 
En somme,
« Chus qui? » et « Qui-suis-je? »
Se rapportent à
Une seule et même personne.
 
 
Nadagami
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Cent cinquante-trois

8/4/2021

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​Au cours de la dernière fin de semaine :
Un restant d’hiver crachant un restant de neige;
Aujourd’hui :
Se répand un remarquable élan printanier type de la mi-mai.
 
Printemps hâtif,
Qui nous rend, face aux semaines à venir, dubitatif.
Mais bon,
La température avance toujours par bond.
 
Par ailleurs, de nouveau la nuit dernière
Et à peu près à la même heure qu’au cours de la nuit précédente,
On se pose tout à coup cette question qu’on s’était posée la veille :
Té qui?
 
C’est que...
En fait, sur le coup dans les deux cas,
 On ne parvient pas à saisir
Le pourquoi, en pleine nuit, de cette question.
 
On cherche donc encore parce qu’on désire comprendre.
Sauf que la nuit passée, soudain on s’est mis à douter :
On doit dire « Té qui? » ou « Qui es-tu? »
Puis, de nous interroger : « Suis-je Té-qui ou Qui-es-tu? »
 
Toujours est-il qu’on croit être les deux,
Soit : « Té-qui? » et/ou « Qui-es-tu? ».
Sauf qu’il se pourrait
Qu’on soit plus l’un que l’autre, l’autre représentant l’idéal de l’un.
 
En pleine nuit,
Il est trois heures trente,
Les yeux tout grand ouverts
Dans la pénombre de la chambre :
 
Mais c’est quoi cette idée,
En ouvrant les yeux en pleine nuit,
De se demander
Qui on est alors qu’absolument rien ne semble justifier cette question?
 
On reconnaît cependant que cette question,
« Té qui? »,
Au beau milieu de la nuit, dans un entre-deux d’un dodo,
Plus on se la pose et plus elle nous déroute.
 
 
Nadagami
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